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"Je m'en irai de cette vie misérable,
Que désespoir, rêves creux, sablier éternel,
Je m'invente une raison plus secourable,
Là bas, au delà de ces lames mortelles,
Une femme belle, féminine et adorable,
Qui n'attend qu'a vivre un amour passionnel.
Dis-moi quoi d'autre, mon frère, plus louable?
Que d'être enfin dans les bras d'une rebelle!
Prête à rendre ma vie plus qu'agréable,
Bref délice, avant mon voyage éternel.
Je bosserai, quitte à être infatigable,
Engranger, euro, franc et même pascal .
Je bâtirai une maison incomparable,
Dans mon village, le couvant telle une étoile,
Bien au centre, emmerdant tous les notables.
J'en verrai à mes frères et sœurs des manuels,
Des crayons, de beaux habits et de cartables,
Ils chasseront l'ignorance de nos ruelles,
Bâtiront un avenir fort désirable,
Casseront les maillons de notre destin cruel"
"Ô!Mon pauvre ami que c'est lamentable,
D'écouter tes paroles, qui me gèlent,
Ce voyage, ne te sera point profitable,
Que d'être le repas des crustacés et de squales.
Tu ne seras qu'un étranger, peu aimable,
Un sans papiers, qui se cache et se voile;
Et chaque jour, tu vivras l'insoutenable,
Le regard d'autrui, qui te glace et te râle.
Reste parmi les tiens, c'est plus raisonnable,
Que de dormir dehors à la belle étoile.
Secoue toi, frère rien n'est plus méprisable,
Que de mendier et tendre sa sébile"
Ce poème est dédié à tous ceux et celles qui ont cru un jour réaliser leurs rêves loin de leur terre natale, certains déçus à leur arrivée, d'autres reconduits à leur point de départ.Mais beaucoup hélas ont péri, emportant le regret d'avoir entrepris ce voyage, laissant derrière eux, des yeux qui ne s'en lassent jamais à les pleurer, à chaque moment de mémoire, seul, avant de disparaître, la peur et les prières pour affronter la mort, Cris et hurlements...la fin était là, un point quelque part entre la fuite de ce qu'on a, et ce qu'on rêve d'en avoir .
Dernière édition: 21 Aout 2015
Que désespoir, rêves creux, sablier éternel,
Je m'invente une raison plus secourable,
Là bas, au delà de ces lames mortelles,
Une femme belle, féminine et adorable,
Qui n'attend qu'a vivre un amour passionnel.
Dis-moi quoi d'autre, mon frère, plus louable?
Que d'être enfin dans les bras d'une rebelle!
Prête à rendre ma vie plus qu'agréable,
Bref délice, avant mon voyage éternel.
Je bosserai, quitte à être infatigable,
Engranger, euro, franc et même pascal .
Je bâtirai une maison incomparable,
Dans mon village, le couvant telle une étoile,
Bien au centre, emmerdant tous les notables.
J'en verrai à mes frères et sœurs des manuels,
Des crayons, de beaux habits et de cartables,
Ils chasseront l'ignorance de nos ruelles,
Bâtiront un avenir fort désirable,
Casseront les maillons de notre destin cruel"
"Ô!Mon pauvre ami que c'est lamentable,
D'écouter tes paroles, qui me gèlent,
Ce voyage, ne te sera point profitable,
Que d'être le repas des crustacés et de squales.
Tu ne seras qu'un étranger, peu aimable,
Un sans papiers, qui se cache et se voile;
Et chaque jour, tu vivras l'insoutenable,
Le regard d'autrui, qui te glace et te râle.
Reste parmi les tiens, c'est plus raisonnable,
Que de dormir dehors à la belle étoile.
Secoue toi, frère rien n'est plus méprisable,
Que de mendier et tendre sa sébile"
Ce poème est dédié à tous ceux et celles qui ont cru un jour réaliser leurs rêves loin de leur terre natale, certains déçus à leur arrivée, d'autres reconduits à leur point de départ.Mais beaucoup hélas ont péri, emportant le regret d'avoir entrepris ce voyage, laissant derrière eux, des yeux qui ne s'en lassent jamais à les pleurer, à chaque moment de mémoire, seul, avant de disparaître, la peur et les prières pour affronter la mort, Cris et hurlements...la fin était là, un point quelque part entre la fuite de ce qu'on a, et ce qu'on rêve d'en avoir .
Dernière édition: 21 Aout 2015