Hors ligne
L’étrange maladie
La femme que j’aime est atteinte
D’un mal affreux qui l’affaiblit.
Jour après jour elle pâlit,
Semble exsangue quand l’aube pointe.
Le médecin a commandé
Qu’elle soit veillée chaque nuit.
Quelle indicible horreur lui nuit ?
Je prie le ciel de nous aider.
Hier soir, m’asseyant près d’elle,
J’ai sur son cou vu deux blessures,
Comme une empreinte de morsure
Que faisait trembler la chandelle.
Ces veilles me glacent d’effroi...
Ai-je dormi ? C’est notre chambre
Mais des liens enserrent mes membres
Et je suis seul sur le lit froid !
Qui sont ces gens qui m’examinent ?
Que fait ce prêtre en ma demeure ?
Pourquoi invoque-t-il... Horreur !
On plante un pieu dans ma poitrine !
© 2013 - Texte protégé
La femme que j’aime est atteinte
D’un mal affreux qui l’affaiblit.
Jour après jour elle pâlit,
Semble exsangue quand l’aube pointe.
Le médecin a commandé
Qu’elle soit veillée chaque nuit.
Quelle indicible horreur lui nuit ?
Je prie le ciel de nous aider.
Hier soir, m’asseyant près d’elle,
J’ai sur son cou vu deux blessures,
Comme une empreinte de morsure
Que faisait trembler la chandelle.
Ces veilles me glacent d’effroi...
Ai-je dormi ? C’est notre chambre
Mais des liens enserrent mes membres
Et je suis seul sur le lit froid !
Qui sont ces gens qui m’examinent ?
Que fait ce prêtre en ma demeure ?
Pourquoi invoque-t-il... Horreur !
On plante un pieu dans ma poitrine !
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