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A LA MEMOIRE DE TYPHAINE TATON
Elle était l'innocence, elle était la lumière.
Les anges la couvaient du haut de ses cinq ans.
Elle chantait, riait, dansait, la belle enfant. Cela ne plaisait pas au monstre de sa mère...
Tous les jours, sous les cris, les coups donnés par terre,
Dans le noir d'une cave, attachée au néant, Elle espérait l'amour d'une mère en pleurant. Elle était le sac d'os qu'on cogne de colère !
Cet être sans défense, un soir, agonisa Comme un déchet reclus à l'instant du trépas.
Si seule, abandonnée, une âme s'est éteinte...
Je songe à toi, Typhaine, à tous les opprimés,
Petits coeurs avilis, contus, martyrisés,
Par la famille où l'ogre a les yeux d'une sainte !...
Peypin, 9 avril 2019
Les dernières paroles d'agonie de Typhaine auraient été « pardon maman »
Elle était l'innocence, elle était la lumière.
Les anges la couvaient du haut de ses cinq ans.
Elle chantait, riait, dansait, la belle enfant. Cela ne plaisait pas au monstre de sa mère...
Tous les jours, sous les cris, les coups donnés par terre,
Dans le noir d'une cave, attachée au néant, Elle espérait l'amour d'une mère en pleurant. Elle était le sac d'os qu'on cogne de colère !
Cet être sans défense, un soir, agonisa Comme un déchet reclus à l'instant du trépas.
Si seule, abandonnée, une âme s'est éteinte...
Je songe à toi, Typhaine, à tous les opprimés,
Petits coeurs avilis, contus, martyrisés,
Par la famille où l'ogre a les yeux d'une sainte !...
Peypin, 9 avril 2019
Les dernières paroles d'agonie de Typhaine auraient été « pardon maman »