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J'allais sur le sentier où chante le grillon
A la tombée du jour quand les trilles du merle
ont cessé de jouer à la nuit qui déferle,
Comme un voile de lin qui couvre le sillon.
C'est ici que s'abrite un tout jeune oisillon
Dégringolé du nid dont il était la perle,
Quand de ses mains la nuit roule le jour et ferle
Sa dernière voilure à son mât d'artimon.
Mais le vent sans répit, bouscule la nichée,
Ne voit pas l'oisillon et son aile brisée.
Il n'entend pas ma voix il n'en a rien à faire.
Je lui demande alors de se montrer clément,
De retenir son souffle injuste et délétère.
Qu'il cesse de verser son triste boniment.
Moïse Wolff
le 12/01/2021
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Dernière édition:
Encore un sonnet bien envoyé 
