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Hopital psychiatrique d'Armentiere 59.....dans les années 50
Drôle de maison de santé! mon frère y fut interné sa vie durant, il avait 5 ans de plus que moi, il
m’adorait, au début de son internement il venait en week-end chez nous.
Par la suite, jusqu’à ce que nous partions en Afrique, avec mes parents, nous lui rendions
visite, ce lieu m’effrayait; pas de "sélection" en ce temps là, on y trouvait tous les «cas».....triste.....
Chaque fois que nous revenions dans notre nord natal, nous lui rendions visite, c’est a peine s’il
nous reconnaissait, heureusement mes grands parents maternels, paternels, oncles et tantes, eux,
étaient là pour le gâter, et tous les dimanches il avait de la visite.
Il est parti la veille de ses 40 ans, d’un arrêt cardiaque en pleine crise d’épilepsie, à la fin de sa
triste vie, il m’appelait maman, nous lui avions tu que la notre était partie, 4 ans auparavant, elle
avait 52 ans, son cœur malade, n’aurait pas supporté, qu’il s’en aille avant elle,
maman avait eu à 18 ans, un bébé blond, aux yeux bleus, vigoureux et en bonne santé.
Mais plus tard à la fin de la guerre, il contracta, une grave méningite, qui mal soignée, laissa chez
cet être «innocent», des séquelles irréversibles, qui ne firent qu’aggraver l’état de notre mère qui
ne s’en remit jamais.
A mon frère……..1942/1981
Au souvenir du frère
mon cœur saigne et a froid,
notre mère a souffert,
et porté cette croix.
Je remercie les dieux,
elle est morte avant lui,
d'un cœur usé trop vieux,
et puis il l' a suivi.
sa maladie était,
de celle que l'on enferme,
personne n'y croyait,
elle vous flingue à long terme,
oui, c'est dans son cerveau,
que "dame confusion",
répandait son fléau,
et semait déraison.
Psychiatrie, quel grand mot,
pour l'enfant, que j'étais,
ses gestes trop brutaux,
me glaçaient, m'effrayaient,
et quand les grands pleuraient,
je ne comprenais pas,
notre mère brisée,
s'épanchait, devers moi.
A l'HP résolus,
il n'avait que huit ans,
mes parents ont bien du,
le confier aux docs blancs ......
mon père carriériste,
malgré mon désarroi,
et sans qu'il ne résiste,
l'emmena, loi de moi,
nous partions en Afrique,
là ou n'existaient pas,
d'hôpitaux psychiatriques,
pouvant soigner son cas.
Vic 06/2013
Drôle de maison de santé! mon frère y fut interné sa vie durant, il avait 5 ans de plus que moi, il
m’adorait, au début de son internement il venait en week-end chez nous.
Par la suite, jusqu’à ce que nous partions en Afrique, avec mes parents, nous lui rendions
visite, ce lieu m’effrayait; pas de "sélection" en ce temps là, on y trouvait tous les «cas».....triste.....
Chaque fois que nous revenions dans notre nord natal, nous lui rendions visite, c’est a peine s’il
nous reconnaissait, heureusement mes grands parents maternels, paternels, oncles et tantes, eux,
étaient là pour le gâter, et tous les dimanches il avait de la visite.
Il est parti la veille de ses 40 ans, d’un arrêt cardiaque en pleine crise d’épilepsie, à la fin de sa
triste vie, il m’appelait maman, nous lui avions tu que la notre était partie, 4 ans auparavant, elle
avait 52 ans, son cœur malade, n’aurait pas supporté, qu’il s’en aille avant elle,
maman avait eu à 18 ans, un bébé blond, aux yeux bleus, vigoureux et en bonne santé.
Mais plus tard à la fin de la guerre, il contracta, une grave méningite, qui mal soignée, laissa chez
cet être «innocent», des séquelles irréversibles, qui ne firent qu’aggraver l’état de notre mère qui
ne s’en remit jamais.
A mon frère……..1942/1981
Au souvenir du frère
mon cœur saigne et a froid,
notre mère a souffert,
et porté cette croix.
Je remercie les dieux,
elle est morte avant lui,
d'un cœur usé trop vieux,
et puis il l' a suivi.
sa maladie était,
de celle que l'on enferme,
personne n'y croyait,
elle vous flingue à long terme,
oui, c'est dans son cerveau,
que "dame confusion",
répandait son fléau,
et semait déraison.
Psychiatrie, quel grand mot,
pour l'enfant, que j'étais,
ses gestes trop brutaux,
me glaçaient, m'effrayaient,
et quand les grands pleuraient,
je ne comprenais pas,
notre mère brisée,
s'épanchait, devers moi.
A l'HP résolus,
il n'avait que huit ans,
mes parents ont bien du,
le confier aux docs blancs ......
mon père carriériste,
malgré mon désarroi,
et sans qu'il ne résiste,
l'emmena, loi de moi,
nous partions en Afrique,
là ou n'existaient pas,
d'hôpitaux psychiatriques,
pouvant soigner son cas.
Vic 06/2013