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A Rosy, la Rosita.
Elle dort maintenant dessous la pierre grise,
Dans ce lit de verdure où elle vit le jour.
Le lierre envahisseur lui fait comme une frise
Le houx, le chèvrefeuille, la saluent tour à tour.
On l’appelait Rosy, Rosita ou ma belle,
C’était un chat perdu presque tombé du ciel ;
Là au creux de ma main Ô jolie demoiselle,
Elle y fît sa couche jusqu’au dernier sommeil.
Son ronron régulier, son bel œil d’émeraude,
Faisait de cette chatte un être d’exception,
Son caractère entier, sa patte pas commode,
Avertissait toujours, fallait faire attention !
« Passèrent les années…neuf ans, ne furent que bonheur ! »
Vinrent les derniers jours, les soins, nos mains chagrines,
L’emmenèrent là bas, où l’on fait les adieux,
Dans cet endroit tout blanc où les joies se terminent ;
A grand coup d’émotion…on vît fermer ses yeux.
Margénye
Le Plan Juillet 2012.
Elle dort maintenant dessous la pierre grise,
Dans ce lit de verdure où elle vit le jour.
Le lierre envahisseur lui fait comme une frise
Le houx, le chèvrefeuille, la saluent tour à tour.
On l’appelait Rosy, Rosita ou ma belle,
C’était un chat perdu presque tombé du ciel ;
Là au creux de ma main Ô jolie demoiselle,
Elle y fît sa couche jusqu’au dernier sommeil.
Son ronron régulier, son bel œil d’émeraude,
Faisait de cette chatte un être d’exception,
Son caractère entier, sa patte pas commode,
Avertissait toujours, fallait faire attention !
« Passèrent les années…neuf ans, ne furent que bonheur ! »
Vinrent les derniers jours, les soins, nos mains chagrines,
L’emmenèrent là bas, où l’on fait les adieux,
Dans cet endroit tout blanc où les joies se terminent ;
A grand coup d’émotion…on vît fermer ses yeux.
Margénye
Le Plan Juillet 2012.