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Absence
Seule sur la plage, je rêve
Les pieds dans le sable
Le cœur dans le vague, je crève
Ma retraite implacable.
Je regarde ce soleil
Impatient, dans l’eau se mirer.
Une guêpe vient me titiller,
Un trille tient ma veille.
Bienfaisante ondée
Du ciel a nettoyé
Ses troupeaux moutonneux
Et laisse un relent poissonneux.
Au loin, un pêcheur jette,
A la mer, son lancer et guette
Le poisson qui tarde à venir
Vers d’autres devenirs.
Incessant, le ressac des vagues,
A l’assaut des rochers
De ma solitude chavirée,
Dégénère mon cœur qui divague.
A l’horizon se noie,
Dans les profondeurs sous-marines,
Le soleil qu’assassine
Mon âme sans émoi
Car ton absence intensifie
Le crépuscule de mon envie
Et la plage de ma nostalgie
De passants est ravie
Au rythme régulier des vagues
Que meut par instant leur drague.
Délaissée, mon âme solitaire
De peu, saura se satisfaire.
Et l’astre lumineux poudroie
De pourpre et d’or les Abysses
Ton absence encore accroît
L’abandon où je me glisse.
La brume enfin se lève et voile
De rose le contour des choses,
Estompe l’horizon idéal
Où mes regards se posent.
La fraîcheur règne et apaise
Ce feu intense, cette braise
Qui se consume en moi
Pour mon désir violent de toi
© Gabrielle ELes pieds dans le sable
Le cœur dans le vague, je crève
Ma retraite implacable.
Je regarde ce soleil
Impatient, dans l’eau se mirer.
Une guêpe vient me titiller,
Un trille tient ma veille.
Bienfaisante ondée
Du ciel a nettoyé
Ses troupeaux moutonneux
Et laisse un relent poissonneux.
Au loin, un pêcheur jette,
A la mer, son lancer et guette
Le poisson qui tarde à venir
Vers d’autres devenirs.
Incessant, le ressac des vagues,
A l’assaut des rochers
De ma solitude chavirée,
Dégénère mon cœur qui divague.
A l’horizon se noie,
Dans les profondeurs sous-marines,
Le soleil qu’assassine
Mon âme sans émoi
Car ton absence intensifie
Le crépuscule de mon envie
Et la plage de ma nostalgie
De passants est ravie
Au rythme régulier des vagues
Que meut par instant leur drague.
Délaissée, mon âme solitaire
De peu, saura se satisfaire.
Et l’astre lumineux poudroie
De pourpre et d’or les Abysses
Ton absence encore accroît
L’abandon où je me glisse.
La brume enfin se lève et voile
De rose le contour des choses,
Estompe l’horizon idéal
Où mes regards se posent.
La fraîcheur règne et apaise
Ce feu intense, cette braise
Qui se consume en moi
Pour mon désir violent de toi