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Nos vibrations ondulent, hérissent les ondes
Les journées se bousculent, la vie vagabonde
Comme des feuilles mortes prises par les eaux
Que les vents escortent, et soufflent aux tombeaux.
Nos années ont passé, prélevant chaque jour
Une once de beauté, roulement de tambour,
Et elles se meurent sous l'orage qui gronde.
L'ange de la mort nous observe, Ô il nous sonde
Quand les yeux grand ouverts allongé sur un lit
Tremblent d'un coeur épuisé d'innombrables nuits,
Quand ses battements sourds chuchotés par les draps
Parlent encore d'amour, tant qu'il le peut, il bat.
S'en ira-t-elle l'âme quand s'ouvre le ciel
Quand une nuit les étoiles paraitront belles
Serons nous prêts au voyage dans ses grands bras ?
Un aller sans bagage fuit vers l'au-delà.
Moïse
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