Hors ligne
Le soleil au gracieux port de tête
Donne au petit jour un air de fête
On regarde dans le blanc des yeux
Une orange peinte en camaïeu
La boule de feu se tient bien droite
Sur l’horizon où l’astre miroite
Une brillance n’aveuglant point
Et qui nous réconforte de loin
A l’aurore au chant d’un coq
Qui joyeusement se moque
De la nature endormie
L’aube est ma petite amie
Le trépas de la nuit exhume
La forêt exhalant les brumes
D’une région ensommeillée
Mon amante s’est réveillée
Le chef d’orchestre ce soleil levant
Lorsqu’il darde ses rayons en avant
Dirige le gazouillis des oiseaux
Le bec du merle flûte de roseau
Interprète en solo l’alléluia
Les passereaux étouffent nos arias
A la lumière des aurores roses
Ils nous inspirent la divine prose
Le charmant éclat de l’aurore
Se grave sur le disque d’or
La lune tarde à se coucher
Elle reste un temps accroché
Au bleu d’une voûte céleste
Jusqu’à ce que l’aube la leste
Des lueurs d’un jour avancé
Qui l’endort sur l’azur foncé
La belle eau de l’aurore
S’épanche sur la flore
Au matin tout est gloire
Le jour est plein d’espoir
Lorsque l’obscur se glisse
Dans les lieux des délices
Dans ce ciel où repose
L’ombre des belles choses.
Donne au petit jour un air de fête
On regarde dans le blanc des yeux
Une orange peinte en camaïeu
La boule de feu se tient bien droite
Sur l’horizon où l’astre miroite
Une brillance n’aveuglant point
Et qui nous réconforte de loin
A l’aurore au chant d’un coq
Qui joyeusement se moque
De la nature endormie
L’aube est ma petite amie
Le trépas de la nuit exhume
La forêt exhalant les brumes
D’une région ensommeillée
Mon amante s’est réveillée
Le chef d’orchestre ce soleil levant
Lorsqu’il darde ses rayons en avant
Dirige le gazouillis des oiseaux
Le bec du merle flûte de roseau
Interprète en solo l’alléluia
Les passereaux étouffent nos arias
A la lumière des aurores roses
Ils nous inspirent la divine prose
Le charmant éclat de l’aurore
Se grave sur le disque d’or
La lune tarde à se coucher
Elle reste un temps accroché
Au bleu d’une voûte céleste
Jusqu’à ce que l’aube la leste
Des lueurs d’un jour avancé
Qui l’endort sur l’azur foncé
La belle eau de l’aurore
S’épanche sur la flore
Au matin tout est gloire
Le jour est plein d’espoir
Lorsque l’obscur se glisse
Dans les lieux des délices
Dans ce ciel où repose
L’ombre des belles choses.
