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J'ai écrit ce poème, dans le cadre de la Fête des Lumières à Lyon, pour ma statue préférée qui refuse de se réveiller à mon grand désespoir.
Bouche ouverte
Je reste planté là
Admirative de cette beauté
Qui semble si occupé
À se regarder.
Mes pensées s'affolent
En imaginant
Qu'il daigne un jour
Jeter un regard vers moi
Qui ne suit que mortelle.
Je me plais à imaginer
Entendre sa voix de crooner
Me chuchoter à l'oreille
Ses mots tendres
Qui chavirent mon cœur.
Le laisser me caresser
Sous les lumières de ma ville
Qui scintillent de mille feux
Est un souhait
Que je veux voir exaucer.
Mon désir impatient aspire
Qu'il se décide à goûter
Sans trop tarder
Mon joli trésor
Je reste planté là
Admirative de cette beauté
Qui semble si occupé
À se regarder.
Mes pensées s'affolent
En imaginant
Qu'il daigne un jour
Jeter un regard vers moi
Qui ne suit que mortelle.
Je me plais à imaginer
Entendre sa voix de crooner
Me chuchoter à l'oreille
Ses mots tendres
Qui chavirent mon cœur.
Le laisser me caresser
Sous les lumières de ma ville
Qui scintillent de mille feux
Est un souhait
Que je veux voir exaucer.
Mon désir impatient aspire
Qu'il se décide à goûter
Sans trop tarder
Mon joli trésor
Au doux parfum sucré.
Mon appétit de lui point satisfait
Je m'en retourne tristement
Rejoindre mes pénates
Et sur le vide qu'il me laisse
Ma bouche se referme.
Mon appétit de lui point satisfait
Je m'en retourne tristement
Rejoindre mes pénates
Et sur le vide qu'il me laisse
Ma bouche se referme.
