Hors ligne
La lune, accrochée à une étoile
semble m'observer, et me sourire.
Je la regarde, les yeux mi-clos
par la fenêtre de ma chambre.
Penchée en avant, je m'accroche
les bras tendus, les mains crispées
sur le bord du cadre en bois doré.
Tu as retroussé ma jupe fendue,
Ta main s'immisce entre ma culotte
et mes fesses blanches rondes et bien faites.
Je me suis cambrée pour mieux te recevoir.
Je sens ta frénésie et je devine ton coeur fou.
J'entends la boucle de ton ceinturon se défaire
et les boutons de ton Lévis Strauss que tu dégrafes.
Ton pantalon tombe à tes chevilles, tu fais
glisser ton désir sur ma dune au duvet soyeux,
Jusqu'à ce qu'il s'engouffre et glisse de tout son long.
La lune fait mine de ne rien voir. Entend-elle
Tes assauts qui claquent sur mes fesses ?
Voit-elle ta sueur qui perle sur mes reins,
Tes mains qui tiennent mes hanches,
Comme celles d'un cavalier
qui mène sa farouche monture ?
Tu me souffles en gémissant :
Ce soir je suis ton homme bébé,
Tu es toute à moi.
Arthémis
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