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Ô, mon île de beauté, violence de ta fierté sanguinaire,
Saisissant l'éternité aux contours d'une tour génoise,
Sublime plainte sauvage à la pourpre de tes rochers.
Ton maquis est une nature obstinée, sournoise,
Une bergerie écorchée de vendettas incendiaires
Séchant sous le soleil, ton sang de révolté.
Les bancs de pierre confessent toutes les rumeurs,
Voilant les femmes noires en deuil de confidences.
Ô mon île, où ta terre d'asile est déjà un exil.
Nombre de tes enfants sont partis sur le continent,
Sans jamais avoir oublié l'origine de leur sang,
Parfums de myrte mêlés à la liberté de ton chant.
Saisissant l'éternité aux contours d'une tour génoise,
Sublime plainte sauvage à la pourpre de tes rochers.
Ton maquis est une nature obstinée, sournoise,
Une bergerie écorchée de vendettas incendiaires
Séchant sous le soleil, ton sang de révolté.
Les bancs de pierre confessent toutes les rumeurs,
Voilant les femmes noires en deuil de confidences.
Ô mon île, où ta terre d'asile est déjà un exil.
Nombre de tes enfants sont partis sur le continent,
Sans jamais avoir oublié l'origine de leur sang,
Parfums de myrte mêlés à la liberté de ton chant.