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La création est un asservissement des jours, c’est un saisissement. une trituration de soi par soi qui n’est plus reconnu comme tel ou plus accepté – l’a-t-il jamais été ? La raison bute et se rebiffe contre l’impuissance des mots à cerner, endiguer, traduire, transmettre… et leur trop-puissance à trahir, dénaturer, abîmer… ce que l’œuvre veut être. L’échec peut devenir désespérant. Je me dis : Tant d’années de travail et de vieillesses assumées pour en revenir à cette impuissance fondamentale irrémédiable. Lorsqu’elle survient, la réussite est un véritable bonheur... alors tous les jours je tente ma chance...