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Creta
Des temples minoens au palais de Cnossos,
Le temps s’arrête au bord des ruines éternelles ;
Et la mer d’oliviers sous un soleil rebelle
Etend son vert écrin de Vaï jusqu’à Balos…
Les heures alanguies dorment sur Phaïstos :
Dans les cafés voisins où le raki ruisselle,
Autour des jacquets bleus, à l’ombre des tonnelles,
Les indolents saluent la croupe de Minos.
Ils chantent les accords de leur Crète natale,
Que les vieilles en noir fredonnent en brodant,
Et dans leurs yeux mouillés une larme souvent
Accueillent l’étranger, sans arme ni cabale.
Car leur écorce est rude en leur âge irréel
Mais de leur cœur jaillit le miel de l'hydromel !...
Des temples minoens au palais de Cnossos,
Le temps s’arrête au bord des ruines éternelles ;
Et la mer d’oliviers sous un soleil rebelle
Etend son vert écrin de Vaï jusqu’à Balos…
Les heures alanguies dorment sur Phaïstos :
Dans les cafés voisins où le raki ruisselle,
Autour des jacquets bleus, à l’ombre des tonnelles,
Les indolents saluent la croupe de Minos.
Ils chantent les accords de leur Crète natale,
Que les vieilles en noir fredonnent en brodant,
Et dans leurs yeux mouillés une larme souvent
Accueillent l’étranger, sans arme ni cabale.
Car leur écorce est rude en leur âge irréel
Mais de leur cœur jaillit le miel de l'hydromel !...
