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Comme ces dunes se fixent
Sans jamais se toucher,
D'un voyage immobile
Ce corps doux sableux,
Emporté dans l'instant
Dans ce calme absolu,
Tout chavire d'éternité
Dans ce soir reployé,
Où se figent les étoiles
Un seul regard suffit,
Les mains sur la poitrine
Buvant le calice de l'oubli,
Lors d'une dernière lecture
Dans ses yeux très secrets,
Tel un havre de paix
J'ai pu lire encore un peu,
Malgré ce ciel sombre
Et l'ombre de la lune,
Parmi les visages,
Et tous les paysages,
Et les voix familières
Figurant son sommeil,
Qui lui donne la couleur
Du sable apaisé,
D'un soir déployé
Mû d'un soleil noyé,
Qu'elle était mon étoile.
Sans jamais se toucher,
D'un voyage immobile
Ce corps doux sableux,
Emporté dans l'instant
Dans ce calme absolu,
Tout chavire d'éternité
Dans ce soir reployé,
Où se figent les étoiles
Un seul regard suffit,
Les mains sur la poitrine
Buvant le calice de l'oubli,
Lors d'une dernière lecture
Dans ses yeux très secrets,
Tel un havre de paix
J'ai pu lire encore un peu,
Malgré ce ciel sombre
Et l'ombre de la lune,
Parmi les visages,
Et tous les paysages,
Et les voix familières
Figurant son sommeil,
Qui lui donne la couleur
Du sable apaisé,
D'un soir déployé
Mû d'un soleil noyé,
Qu'elle était mon étoile.