Hors ligne
Des chaines brisées, tel un prisonnier
Des chaines rouillées, tel un condamné
Libre en pensées, toujours enfermé
Barreaux et geôliers, pour ne pas m’évader
J’écris sur les murs, faute de les franchir
J’écris sans rayure, pour les adoucir
Dans mon armure, une âme durcir
Du haut de ma tour, les jours raccourcir
Perpétuelles journées, sans sommeil
La liberté m’a hanté pendant des années
Nuit et jour j’en ai rêvé de cette captivité
Quatre murs bien armés et fenêtre fermée
Bleu ou gris, la couleur du ciel, je ne connais
Je renie mon passer, d’une jeunesse cassée
Je ne savais pas qui j’étais, ange ou démon
Me voilà enfin préservé d’une certaine société
N’écouter que ma voix et pas tous les sermons
Perpétuelles nuitées, sans soleil
Je suis prisonnier de cette condamnation
Mon cerveau anéantit de cette affliction
Je me suis auto condamné et flagellé
J’ai chuté dans le piège de l’ado entrainé
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J’ai fermé mon cœur à tous ces menteurs
Tous ces constructeurs d’horreur, sans couleur
J’ai fermé mes oreilles à tous ces beaux parleurs
Tous ces chanteurs, sans voix et sans grandeur
Perpétuelles journées, sans sommeil
Se construire pour enfin grandir
Se libérer des Succubes, qui font mourir
Prendre le bateau, ignorer les radeaux
Comme un capitaine à la barre de son vaisseau
Naviguer prudemment entre les vents et tempêtes
A la recherche sereine de l’étoile, la comète
L’arche de Noé au féminin, qui tiendra ta main
Pour te faire partager la vie en son sein
Perpétuelles nuitées, sans soleil
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(¸. •´ (¸. •´ (¸. •*´¯`*•> CHARLY