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Poème Douleur de mère! (Margénye) poème vécu et non imaginé.

Ravel

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#1
Douleur de mère





Je meurs d’un mal d’amour qui brûle mes entrailles,

Embrouillant mes idées, emprisonnant mon cœur.

Je meurs d’un grand chagrin qui creuse en moi des failles

Et noue un grand bâillon sur mon ancien bonheur.



Mes geôliers sans pitié ont occulté ma peine

Ignorant mon tourment là au fond de mes yeux.

Si quelquefois je ris de force surhumaine

Ce n’est que pour cacher un regard cafardeux.



Je ne sais plus comment leur dire « je vous aime ! »

Les enlacer tous trois en un commun baiser,

Ils ne m’entendent plus pourtant je suis la même

Cette maman d’avant qui venait les bercer.



J’écris des mots d’amour, j’écris de jolies phrases

Qui ne liront jamais. Peut-être par pudeur

Je les garde pour moi leur offrant mes extases

Qu’ils liront bien un jour aux affres du bonheur.



En mon sein tambourine un cri, une détresse,

Ils sont emprisonnés ne dites pas…pourquoi ?

Et là, sur une page comme on va à confesse

J’ose enfin vous livrer mon mal, mon désarroi.



Margénye Mai 2013.
 
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#2
Douleur de mère





Je meurs d’un mal d’amour qui brûle mes entrailles,

Embrouillant mes idées, emprisonnant mon cœur.

Je meurs d’un grand chagrin qui creuse en moi des failles

Et noue un grand bâillon sur mon ancien bonheur.



Mes geôliers sans pitié ont occulté ma peine

Ignorant mon tourment là au fond de mes yeux.

Si quelquefois je ris de force surhumaine

Ce n’est que pour cacher un regard cafardeux.



Je ne sais plus comment leur dire « je vous aime ! »

Les enlacer tous trois en un commun baiser,

Ils ne m’entendent plus pourtant je suis la même

Cette maman d’avant qui venait les bercer.



J’écris des mots d’amour, j’écris de jolies phrases

Qui ne liront jamais. Peut-être par pudeur

Je les garde pour moi leur offrant mes extases

Qu’ils liront bien un jour aux affres du bonheur.



En mon sein tambourine un cri, une détresse,

Ils sont emprisonnés ne dites pas…pourquoi ?

Et là, sur une page comme on va à confesse

J’ose enfin vous livrer mon mal, mon désarroi.



Margénye Mai 2013.
OH combien je te comprends et comme ton texte est pognant
De tout cœur avec toi
Gaby
 

Oyem

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#3
Douleur de mère





Je meurs d’un mal d’amour qui brûle mes entrailles,

Embrouillant mes idées, emprisonnant mon cœur.

Je meurs d’un grand chagrin qui creuse en moi des failles

Et noue un grand bâillon sur mon ancien bonheur.



Mes geôliers sans pitié ont occulté ma peine

Ignorant mon tourment là au fond de mes yeux.

Si quelquefois je ris de force surhumaine

Ce n’est que pour cacher un regard cafardeux.



Je ne sais plus comment leur dire « je vous aime ! »

Les enlacer tous trois en un commun baiser,

Ils ne m’entendent plus pourtant je suis la même

Cette maman d’avant qui venait les bercer.



J’écris des mots d’amour, j’écris de jolies phrases

Qui ne liront jamais. Peut-être par pudeur

Je les garde pour moi leur offrant mes extases

Qu’ils liront bien un jour aux affres du bonheur.



En mon sein tambourine un cri, une détresse,

Ils sont emprisonnés ne dites pas…pourquoi ?

Et là, sur une page comme on va à confesse

J’ose enfin vous livrer mon mal, mon désarroi.



Margénye Mai 2013.
Je vous lis et cherche à appréhender entre les lignes l'origine de cette douleur térébrante, les mots me manquent, je n'ose imaginer la moindre hypothèse, je suis saisie par vos vers et cette histoire terrible qui s'y esquisse.
Je vous envoie une pensée compatissante, celle d'une mère, j'ai également trois enfants.

Bien à vous et amicalement

Véronique
 

EricB

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#4
Douleur de mère





Je meurs d’un mal d’amour qui brûle mes entrailles,

Embrouillant mes idées, emprisonnant mon cœur.

Je meurs d’un grand chagrin qui creuse en moi des failles

Et noue un grand bâillon sur mon ancien bonheur.



Mes geôliers sans pitié ont occulté ma peine

Ignorant mon tourment là au fond de mes yeux.

Si quelquefois je ris de force surhumaine

Ce n’est que pour cacher un regard cafardeux.



Je ne sais plus comment leur dire « je vous aime ! »

Les enlacer tous trois en un commun baiser,

Ils ne m’entendent plus pourtant je suis la même

Cette maman d’avant qui venait les bercer.



J’écris des mots d’amour, j’écris de jolies phrases

Qui ne liront jamais. Peut-être par pudeur

Je les garde pour moi leur offrant mes extases

Qu’ils liront bien un jour aux affres du bonheur.



En mon sein tambourine un cri, une détresse,

Ils sont emprisonnés ne dites pas…pourquoi ?

Et là, sur une page comme on va à confesse

J’ose enfin vous livrer mon mal, mon désarroi.



Margénye Mai 2013.
Vraiment je trouve votre plume riche et vos vers poignants qui vont au cœur !
Je suppose (?) qu'il s'agit du cri maternel envers des enfants (et aussi petits enfants) absents.
Nonobstant le Covid, bien des parents âgés ne voient plus du tout leurs enfants ! On téléphone...et encore! Beaucoup oublient ceux qui les ont élevé et continuent malgré tout à les aimer.
Quand leurs propres feront plus tard la même chose, alors comprendront ils ?!!!
L'ingratitude....
 

Ravel

Grand poète
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#6
Merci chers amis poètes, vos mots sont un réconfort! hélas le covid n'y est pour rien à mon histoire de coeur, elle a commencé bien avant lui! la vie bien souvent nous réserve de mauvaises surprises! de jolis souvenirs aussi!
 
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