Hors ligne
Douleur de mère
Je meurs d’un mal d’amour qui brûle mes entrailles,
Embrouillant mes idées, emprisonnant mon cœur.
Je meurs d’un grand chagrin qui creuse en moi des failles
Et noue un grand bâillon sur mon ancien bonheur.
Mes geôliers sans pitié ont occulté ma peine
Ignorant mon tourment là au fond de mes yeux.
Si quelquefois je ris de force surhumaine
Ce n’est que pour cacher un regard cafardeux.
Je ne sais plus comment leur dire « je vous aime ! »
Les enlacer tous trois en un commun baiser,
Ils ne m’entendent plus pourtant je suis la même
Cette maman d’avant qui venait les bercer.
J’écris des mots d’amour, j’écris de jolies phrases
Qui ne liront jamais. Peut-être par pudeur
Je les garde pour moi leur offrant mes extases
Qu’ils liront bien un jour aux affres du bonheur.
En mon sein tambourine un cri, une détresse,
Ils sont emprisonnés ne dites pas…pourquoi ?
Et là, sur une page comme on va à confesse
J’ose enfin vous livrer mon mal, mon désarroi.
Margénye Mai 2013.
Je meurs d’un mal d’amour qui brûle mes entrailles,
Embrouillant mes idées, emprisonnant mon cœur.
Je meurs d’un grand chagrin qui creuse en moi des failles
Et noue un grand bâillon sur mon ancien bonheur.
Mes geôliers sans pitié ont occulté ma peine
Ignorant mon tourment là au fond de mes yeux.
Si quelquefois je ris de force surhumaine
Ce n’est que pour cacher un regard cafardeux.
Je ne sais plus comment leur dire « je vous aime ! »
Les enlacer tous trois en un commun baiser,
Ils ne m’entendent plus pourtant je suis la même
Cette maman d’avant qui venait les bercer.
J’écris des mots d’amour, j’écris de jolies phrases
Qui ne liront jamais. Peut-être par pudeur
Je les garde pour moi leur offrant mes extases
Qu’ils liront bien un jour aux affres du bonheur.
En mon sein tambourine un cri, une détresse,
Ils sont emprisonnés ne dites pas…pourquoi ?
Et là, sur une page comme on va à confesse
J’ose enfin vous livrer mon mal, mon désarroi.
Margénye Mai 2013.