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Poème Douleur

Saoirse

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#1
Je compte les minutes obèses de douleur
Je n’ose point bouger de peur qu’une lance
N’active de mes maux l’hostile virulence
Ce trop plein de tourment qui coule dans mes pleurs

Le spasme est de ma joie le cruel fossoyeur
La drogue de mes jours l’ultime récompense
Son étourdissement rythme mon existence
Pour éloigner un temps le calvaire harceleur

Cette bête assoiffée dévore mon esprit
Sous son joug oppressif la pensée rétrécit
La souffrance devient mon unique horizon

Mon quotidien navigue entre deux antalgiques
Passant de la torture aux torpeurs narcotiques

Ma vie est suspendue, j’attend la guérison
 
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#2
Je compte les minutes obèses de douleur
Je n’ose point bouger de peur qu’une lance
N’active de mes maux l’hostile virulence
Ce trop plein de tourment qui coule dans mes pleurs


Le spasme est de ma joie le cruel fossoyeur
La drogue de mes jours l’ultime récompense
Son étourdissement rythme mon existence
Pour éloigner un temps le calvaire harceleur


Cette bête assoiffée dévore mon esprit
Sous son joug oppressif la pensée rétrécit
La souffrance devient mon unique horizon


Mon quotidien navigue entre deux antalgiques
Passant de la torture aux torpeurs narcotiques

Ma vie est suspendue, j’attend la guérison
Bravo pour ce poème fort en émotions... amicalement JC
 
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21 Octobre 2018
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#5
Je compte les minutes obèses de douleur
Je n’ose point bouger de peur qu’une lance
N’active de mes maux l’hostile virulence
Ce trop plein de tourment qui coule dans mes pleurs


Le spasme est de ma joie le cruel fossoyeur
La drogue de mes jours l’ultime récompense
Son étourdissement rythme mon existence
Pour éloigner un temps le calvaire harceleur


Cette bête assoiffée dévore mon esprit
Sous son joug oppressif la pensée rétrécit
La souffrance devient mon unique horizon


Mon quotidien navigue entre deux antalgiques
Passant de la torture aux torpeurs narcotiques

Ma vie est suspendue, j’attend la guérison
Lecture appréciée
Merci Saoirse
Gaby
 

Arthémis

Grand poète
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22 Avril 2019
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#9
Ce qui te délivre de la souffrance, ce baume sur tes plaies, cet antibiotique salvateur ne voient le jour que par la douleur, ainsi la paix ne se construit qu'en combattant à mains nues si nécessaire, ici par la plume, j'ai adoré. ;)
 

Moïse Wolff

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#10
Très jolie plume, un plaisir de te revoir sur le forum :)

Bien amicalement
Moïse
 
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