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C’est un écrin de matins
Blanchis à l’eau de satin
Cascadant d’une lueur
Calme sur le prieur,
Qui, étreignant les douleurs
Dans le doux val de son cœur,
Rayonne le pur zéphyr
Sur tous nos petits mourirs.
La sauge si bienveillante
Parfume les chatoyantes
Prairies, ces dons purs d’un feu
Caché aux faiseurs de nœuds.
Le corps portant tous les coups
De l’âme se crée époux
D’une beauté d’aigle blanc,
Suavité d’astre aimant.
Reculé dans les confins
Des humains, le pèlerin
S’abîme dans un torrent
De pleurs – à l’Amour, se rend.
Blanchis à l’eau de satin
Cascadant d’une lueur
Calme sur le prieur,
Qui, étreignant les douleurs
Dans le doux val de son cœur,
Rayonne le pur zéphyr
Sur tous nos petits mourirs.
La sauge si bienveillante
Parfume les chatoyantes
Prairies, ces dons purs d’un feu
Caché aux faiseurs de nœuds.
Le corps portant tous les coups
De l’âme se crée époux
D’une beauté d’aigle blanc,
Suavité d’astre aimant.
Reculé dans les confins
Des humains, le pèlerin
S’abîme dans un torrent
De pleurs – à l’Amour, se rend.