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(Dans mon tiroir d'il y a longtemps)
Elle
On l’aime, on la courtise,
Elle dispose à sa guise
Du temps, des choses, des gens
Selon ses sentiments
Comme une enfant gâtée
Qu’on aurait trop choyée
Elle dit oui, elle dit non
Elle donne son pardon
Le reprend sans raison
Sur l’air d’une chanson
Elle peut, si elle le souhaite,
Vous faire tourner la tête
Parfois coquette et légère
Elle peut être langue de vipère
Sa plastique est irréprochable
Elle est en tout point admirable
Elle va, elle vient, elle papillonne
Tantôt soubrette, tantôt patronne
Elle est partout et nulle part
Dans les salons, sur les trottoirs
On en parle dans tous les dîners
En confidences sur l’oreiller
Dans les bureaux des ministères
Dans les loges et les presbytères
Dans les villes et dans les hameaux
Partout ou il y a un drapeau
C’est elle qui a le dernier mot
On l'a vu sur les barricades
Quand elle a donné l’estocade
Elle peut-être l’objet du scandale
Se mettre à nue sur une estrade
Et quand elle défait son corsage
On ne peut pas rester bien sage
Elle se goûte avec gourmandise
Comme une bonne friandise
D’aucuns la pensent libertine
On tue pour elle, on assassine
Elle voudrait s’appeler Volonté
Moi je la nomme Liberté
Z. (23/01/09)
On l’aime, on la courtise,
Elle dispose à sa guise
Du temps, des choses, des gens
Selon ses sentiments
Comme une enfant gâtée
Qu’on aurait trop choyée
Elle dit oui, elle dit non
Elle donne son pardon
Le reprend sans raison
Sur l’air d’une chanson
Elle peut, si elle le souhaite,
Vous faire tourner la tête
Parfois coquette et légère
Elle peut être langue de vipère
Sa plastique est irréprochable
Elle est en tout point admirable
Elle va, elle vient, elle papillonne
Tantôt soubrette, tantôt patronne
Elle est partout et nulle part
Dans les salons, sur les trottoirs
On en parle dans tous les dîners
En confidences sur l’oreiller
Dans les bureaux des ministères
Dans les loges et les presbytères
Dans les villes et dans les hameaux
Partout ou il y a un drapeau
C’est elle qui a le dernier mot
On l'a vu sur les barricades
Quand elle a donné l’estocade
Elle peut-être l’objet du scandale
Se mettre à nue sur une estrade
Et quand elle défait son corsage
On ne peut pas rester bien sage
Elle se goûte avec gourmandise
Comme une bonne friandise
D’aucuns la pensent libertine
On tue pour elle, on assassine
Elle voudrait s’appeler Volonté
Moi je la nomme Liberté
Z. (23/01/09)
