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Poème Emprisonne moi dans ta liberté

Zoé

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#1
Les mots ont le sens qu'on leur donne mais ils ont tant de bouches qu'il faut plus d'une oreille pour entendre tout ce qu'ils ont à nous dire...

Un coup de cœur pour la créativité, le sens, la signature poétique de l'auteur et l'émotion qui transpire à la lecture

Eric S

Emprisonne moi dans ta liberté

Ton cœur est un vase où reposent les cendres de tes rêves, je te regarde les éparpiller, au bord du bout des mondes, où le temps lui-même s'est

arrêté pour contempler ce qu'il ne pourra jamais combler,

histoire de t'immortaliser j'ai pris pour pinceau une vague d'émotion qui passait de toi à moi, avant de la plonger contre ta peau pour y prélever les pastels de tes sentiments, si

le temps qui passe est un tableau en perpétuel mouvement, il n'est qu'une nature morte si tu n'en es pas l'essence, alors souris moi pendant que je te peins sortant d'une vague de désir allant s'évaser sur les rives de ton corps que tu me tends pendant que je le croque sur le tableau d'une débauche, sache

que ce tableau que je peins de toi à l'aide de ces mots est scellé d'un sort dont tu ne pourras te défaire qu'en prenant rendez-vous avec un nécromancien spécialisé dans la magie des sorts activés une fois qu'on les lit, si tu en connais un, sinon, tu

peux toujours te laisser aller à tes pensées qui te guident pendant que je les invite à continuer à me lire, vivement que je n'ai plus de place sur cette feuille sans fin afin que je la remplace par ton corps où chacune de mes caresses verbales sera un sort de plus que je graverai sur ses tremblements,

surplace je voyage en me contant fleurette
mais hélas que songe à vous être voulu
alors que je rêvasse sous une pâquerette
le soleil rossignol au bal des jours perdus,

je n'arrive pas à décrocher de ma drogue épistolaire, et je n'en ai pas envie, je dois être trop radin pour des séances de psy alors, j'écris allongé sur une feuille blanche, jusqu'à ce qu'un je t'aime me ramasse avant de me lancer de toutes ses forces afin de m'faire ricocher sur la surface de tes lèvres pour que

je

sombre en toi.

Je suis sorti du divan de mes rêves de diva pour rejoindre l'avenue qui me guiderait à ses pas, la lune fait des claquettes devant les rires des flaques d'eau, une

horloge solaire se laisse aller dans les bras d'une éclipse pendant
que tu me clipses entre tes bras solaires alors

que tu t'amuses à faire des claquettes pour faire rire les flaques d'eau, si vous ne croyez pas que les flaques d'eau peuvent sourire et bien penchez vous au-dessus d'elles et souriez, vous les verrez vous répéter vos reflets heureux, des

vérités m'éclaboussent entre les remous que tu provoques à chaque claquette que tu crées sur les reflets humides des néons de la rue d'la fin d'un monde pendant que d'autres passent sans le regarder,

une montre fait du vélo sur une piste cyclable de mon cerveau, je la regarde s'éloigner en même temps que

tes lèvres se rapprochent du tremblement des miennes, pourquoi tu me regardes comme ça, je te regarde comment, comme si j'étais celui fait pour toi, veux tu dire que je me mens,

c'est ce que l'on s'est dit avant d'en trembler ensemble alors que nos lèvres ne voulaient plus se lâcher, elle m'a demandé si l'on pouvait s'attacher sans se sentir prisonnier, si l'on pouvait aimer avec un lien très fort sans se sentir prise au piège, alors je lui ai répondue que oui bien sûr en

me rassurant que ses menottes tenaient bon, bizarre,

c'est en s'attachant à moi qu'elle se sentit libre,

elle commença à m'demander si je comptais continuer à rêver la bouche ouverte où si j'allais enfin l'utiliser, ma bouche, pour l'emmener à sa perte, alerte elle

essaie de lever la tête afin de me voir une dernière fois en chair et en os, avant qu'elle ne la bascule en arrière pour la confier à ses bras tendus pendant qu'elle se livre à mes enchères et en noce, attachée

aux pieds du lit je la regarde se détacher d'elle-même en serrant fort ses liens pour prendre de la hauteur en tombant de plus en plus bas, ses

paupières rapetissent au fur et à mesure que ses soupirs grandissent alors

que j'explore les points névralgiques du réflexe de ses exultations, je navigue non pas à vue mais à l'aide de

la boussole qu'elle a perdu, lorsque

j'ai posé le premier pas de ma langue sur ses terres sauvagement dévêtues, les appels de sa voix tentent d'infléchir les décisions instinctives de mes volontés à l'écouter se déhancher contre ma bouche qui la fait palpiter elle et l'univers, avant qu'elle ne se délaisse des résistances de sa sensibilité en déposant entre mes désirs les siens en plein charivari de chavirement et de chéri vas

y fort et doucement, pendant que l'on se chaloupe dans le papillonnage de baisers chancelant, les

cieux recueillent nos yeux au sein d'un vol de trompettes en pleine migration, un nuage hulule cachée entre deux branches, avant qu'il ne s'envole avec nos aveux, je le regarde

chuchoter à l'oreille d'une montagne blanche, il lui susurra : lorsque j'étais là en bas à tes pieds je t'ai observée, toute la matinée, que j'aime la générosité de ton altitude, maintenant que je m'évapore en disparaissant entre tes flancs je souhaiterais aller plus haut en toi afin de fondre en ton enveloppe de flocons scintillants, enfin si tu me le permets, sinon tu peux toujours me mettre un vent, lorsqu'un nuage prend un vent il change de forme pour devenir ce que voit celui où celle qui le regarde, je me demande quelle forme tu m'as donné en me mettant un vent, peut-être une tête d'âne, avec deux grandes oreilles, aussi grandes qu'elles font des ailes qui se brûlent à vouloir toucher le soleil, ... ', je n'ai pas suivi le reste occupé que je suis à capter sur ton visage les sensuelles traces de ton gracieux dévergondage pour le plus beau souhait de tes gémissements à portée de tes catharsis épicuriennes,

je souffle des baisers contre ta peau de pan
osmose et mélodie à nos liaisons fécondes
vacillent dans l'écho des chaos élégants
des vibrations extraites de cœurs dans la même onde

Poème d'amour - Par les dunes d'hennés de ta peau de silice...



Le temps n'est qu'un manège dont nous sommes descendus, il faisait beau, la pluie était chaude, la lune s'amusait à faire des claquettes sous le rire des flaques d'eau, au coin de la rue de la fin du monde, une horloge solaire s'était dévêtue de ses aiguilles avant de faire l'amour à une éclipse, quand tu ne me transperças de tes yeux sortilèges, jamais

je ne me sentis aussi libre qu'en m'attachant à toi[/QUOTE]
 

Perceval

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#2
A lire absolument !
Vous en ressortirez agréablement ensorcelé !
Pour ma part Je n'irai pas voir un nécromancien le sortilège est trop beau !
Amitiés 2.jpg
Perceval
 

Zoé

Grand poète
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#3
Mouhaaa, qui traduit de la langue d'une bise sans la langue veut dire Merci Zoé


humm un peu comme le mot aimer il a au moins deux bouches et deux oreilles qui se trouvent dans le coeur, sourire, genre mon coeur a des oreilles qu'adorent écouter ce qui sort de ta bouche, rires

c'est vrai, je transpire énormément, désolé de m'esponger sur vos lectures, mdrr, afin de se faire pardonner l'auteur vous offre pour chaque lecture une serviette de bain, mouhahaha,
Bise comme une bulle de bain moussant qu'éclate, Zoé...
Je t'en prie, j'ai craqué pour ton poème et dans un élan littéraire je l'ai porté aux nues :)
Merci à toi
Beau week-end !
 
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