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Poème Errances et stabilité

Peniculo

Grand poète
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19 Octobre 2018
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#1
Errances et stabilité


La jeunesse menant à la maturité
L’évolution parfois a des complexités
Et la logique osant les réveils du corps
Sur les voies du désir construit divers accords.

Adeline qui était aguichante mais sage
Désirant conserver son jeune pucelage
Aimait se caresser avec délicatesse
Ses doigts ayant acquis une plaisante adresse

La voyant à l’ouvrage et devenant cupide
J’osais lui proposer quelque jeu intrépide
Mais la belle me dit monsieur on n’entre pas
Rangez cet instrument je fuis le mâle appât

Cependant j’aimerais si vous avez le temps
Sentir de votre langue le velours caressant
Car ma main se fatigue et elle a des limites
On dit la gourmandise ayant plus de mérite.

Ma chère je débute mais guidé par vos soins
Je devrais satisfaire vos intimes besoins
Les façons les cadences sont choses bénéfiques
Guidez je vous en prie ma conquête érotique.

Adeline acquiesçant se faisant didactique
Ne se souciant pas de mon feu priapique
Dirigea avec zèle ma lente gourmandise
Et en s’abandonnant trouva la chose exquise.

Ayant quelque pitié pour mon état rigide
Elle fut caressante avant d’être intrépide
Et porta lentement mon plaisir délicat
Au bout de ma vigueur qui fort bien s’en trouva.

Lors nous extasiant d’ivresses gustatives
Nous fûmes coutumiers de joies répétitives
Mais jamais je ne pus par l’intime visite
Emmener Adeline à l’extrême limite.

La sotte qui voulait une vie de princesse
Épousa un monsieur possédant la richesse
Je supposais alors que sa virginité
Allait d’un vieux nanti faire la félicité.

Quelques mois s’écoulèrent Adeline de retour
Me dit mon cher ami faites moi bien l’amour
Mon époux bien trop bref nul en préliminaires
N’arrive même pas à me bien satisfaire.

Remettant à l’ouvrage mon sens persuasif
Et offrant en préface des plaisirs gustatifs
J’amenais dame Élise au moment idéal
Pour la lente conquête au délicat final

La dame qui aimait le gourmand préambule
Avait pour le plaisir un talent majuscule
Et étant attentive à ses moindres désirs
Elle sut faire durer la montée du plaisir

Sans doute satisfaite de ma lenteur savante
Elle passa au galop qui vivement enchante
Et puis me dominant pour relancer la chose
Elle multiplia quelques apothéoses

Afin de compenser un brin de lassitude
Elle eut pour insister une belle aptitude
Et de jeux bien menés en relances gourmandes
Je finis épuisé et sourd à ses demandes.

Le mari fut cornu c’était inévitable
De le faire avec art il était incapable
Mais Adeline hélas s’en est allée un jour
Elle m’avait tout appris des plaisirs de l’amour.

Je restais un moment instable et versatile
Recourant aux étreintes rapides et faciles
Puis un miracle vint l’idéale splendeur
À qui je donnais tout et mon corps et mon cœur.

Je m’aperçus alors que Je ne savais rien
Désirer en aimant est un prodigieux lien
Les extases de l’autre étant à découvrir
Chaque moment d’amour fut un nouveau plaisir.


 
Inscrit
21 Octobre 2018
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Je suis
Une femme
Hors ligne
#3
Errances et stabilité


La jeunesse menant à la maturité
L’évolution parfois a des complexités
Et la logique osant les réveils du corps
Sur les voies du désir construit divers accords.

Adeline qui était aguichante mais sage
Désirant conserver son jeune pucelage
Aimait se caresser avec délicatesse
Ses doigts ayant acquis une plaisante adresse

La voyant à l’ouvrage et devenant cupide
J’osais lui proposer quelque jeu intrépide
Mais la belle me dit monsieur on n’entre pas
Rangez cet instrument je fuis le mâle appât

Cependant j’aimerais si vous avez le temps
Sentir de votre langue le velours caressant
Car ma main se fatigue et elle a des limites
On dit la gourmandise ayant plus de mérite.

Ma chère je débute mais guidé par vos soins
Je devrais satisfaire vos intimes besoins
Les façons les cadences sont choses bénéfiques
Guidez je vous en prie ma conquête érotique.

Adeline acquiesçant se faisant didactique
Ne se souciant pas de mon feu priapique
Dirigea avec zèle ma lente gourmandise
Et en s’abandonnant trouva la chose exquise.

Ayant quelque pitié pour mon état rigide
Elle fut caressante avant d’être intrépide
Et porta lentement mon plaisir délicat
Au bout de ma vigueur qui fort bien s’en trouva.

Lors nous extasiant d’ivresses gustatives
Nous fûmes coutumiers de joies répétitives
Mais jamais je ne pus par l’intime visite
Emmener Adeline à l’extrême limite.

La sotte qui voulait une vie de princesse
Épousa un monsieur possédant la richesse
Je supposais alors que sa virginité
Allait d’un vieux nanti faire la félicité.

Quelques mois s’écoulèrent Adeline de retour
Me dit mon cher ami faites moi bien l’amour
Mon époux bien trop bref nul en préliminaires
N’arrive même pas à me bien satisfaire.

Remettant à l’ouvrage mon sens persuasif
Et offrant en préface des plaisirs gustatifs
J’amenais dame Élise au moment idéal
Pour la lente conquête au délicat final

La dame qui aimait le gourmand préambule
Avait pour le plaisir un talent majuscule
Et étant attentive à ses moindres désirs
Elle sut faire durer la montée du plaisir

Sans doute satisfaite de ma lenteur savante
Elle passa au galop qui vivement enchante
Et puis me dominant pour relancer la chose
Elle multiplia quelques apothéoses

Afin de compenser un brin de lassitude
Elle eut pour insister une belle aptitude
Et de jeux bien menés en relances gourmandes
Je finis épuisé et sourd à ses demandes.

Le mari fut cornu c’était inévitable
De le faire avec art il était incapable
Mais Adeline hélas s’en est allée un jour
Elle m’avait tout appris des plaisirs de l’amour.

Je restais un moment instable et versatile
Recourant aux étreintes rapides et faciles
Puis un miracle vint l’idéale splendeur
À qui je donnais tout et mon corps et mon cœur.

Je m’aperçus alors que Je ne savais rien
Désirer en aimant est un prodigieux lien
Les extases de l’autre étant à découvrir
Chaque moment d’amour fut un nouveau plaisir.


Je ne peux qu'applaudir
Un grand merci
 
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