Sonnet << Figurant à vos yeux... >>

écho à : << Réponse définitive à Monsieur Guy Delalleau >> d'Elisabeth Réau

<< FIGURANT A VOS YEUX... >>

S'il n'y avait phallus un poil autoritaire,
Qui vous écrive en plus juste assez pour vous taire,
Qui vous concéderez un quelconque intérêt,
En vers tous pondérés qui vous satisferez ?

Je ne me prends pour Dieu, mais j'enrage à vous plaire,
Vous rendez malheureux mon p'tit cœur solitaire,
A mes pleurs chaleureux en rimes éthérées,
Je vous écris _ morbleu ! _ grâce au petit Littré !

Quant au jeune Matthieu, il a le ventre creux,
Et son corps souffreteux me semble bien fâcheux,
Pour tête y déposer, prémices à câlins.

Figurant à vos yeux, je m'évertue quand même,
A faire de mon mieux pour un de vos " je t'aime ",
Dans des élans furieux sur du papier vélin.

14 août 2019
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Réponse définitive à Monsieur Guy DELALLEAU

Vous ne m'écrirez plus Monsieur?
Je n'en suis outragée !
Vous preniez pour un dieu?
Vous êtes un enragé !
Vous m'en voyez ravie !
Je ne subirai plus
Votre rime à l'envie
Extraite du phallus
Toujours autoritaire!
Enfin le jour s'éclaire
Et me revient l'odeur
De l'âme héréditaire
En sa blonde candeur...
Me voici délivrée
D'écrits sempiternels,
De lettres chamarrées
De vos pleurs éternels !
Vos larmes hypocrites
N'ont point atteint mon coeur,
Me filiez l'entérite
Comme vieux chroniqueur !

Vous m'agaciez Monsieur
Avec tous vos chapitres,
Je lisais le milieu
En nettoyant les vitres !
Mon sourire revient
A l'idée de l'absence
De ce chant grégorien
Qui brâme l'indulgence !
Débrouillez-vous Monsieur
Avec tous vos reproches,
Je préfère Mathieu:
Il n'a pas de brioche !
Vous voici au courant,
Tenez vous le pour dit,
Vous êtes un figurant,
Même pas un bandit !
Brisons là donc Monsieur !
Plus un mot, plus un bruit !
Ne trainez en ce lieu,
Vou seriez éconduit !

Elisabeth Réau 12 Août 2019