Hors ligne
Gravé à vie au cœur du saule
Il va, le cœur battant, en cette nuit profonde
Où la nature dort au silence imposant,
Jusqu’à ce tronc gravé d’un signe si plaisant
Qu’il crut en un instant y retrouver sa blonde.
Où la nature dort au silence imposant,
Jusqu’à ce tronc gravé d’un signe si plaisant
Qu’il crut en un instant y retrouver sa blonde.
Mais hélas l’illusion s’évanouit aux nues,
Éclairé simplement du feu d’un vers luisant
Qui s’est brulé les ailes au reflet chatoyant
D’amourettes naissantes, heureuses, bienvenues.
Éclairé simplement du feu d’un vers luisant
Qui s’est brulé les ailes au reflet chatoyant
D’amourettes naissantes, heureuses, bienvenues.
Les veines du vieux saule aujourd’hui sont meurtries
Et pleurent leurs amours effacés par les ans.
Qui donc se souviendra des gestes hésitants
Des idylles timides aux ombres bleues fleuries ?
Et pleurent leurs amours effacés par les ans.
Qui donc se souviendra des gestes hésitants
Des idylles timides aux ombres bleues fleuries ?
Les branches du vieil arbre aujourd’hui sont sans vie,
L’homme s’est endormi attendant son amour
Qui ne viendra jamais, ayant fait un détour,
Perdant son long chemin, d’où, joie inassouvie !
Margénye
L’homme s’est endormi attendant son amour
Qui ne viendra jamais, ayant fait un détour,
Perdant son long chemin, d’où, joie inassouvie !
Margénye
Janvier 2022