Hors ligne
Je me sens hiver en plein été
Sous cette chaleur étouffante
Entourée de couleurs lassantes
Encombrée d’impétueux regrets
Morne en ce jour de fête joyeux
Un écrin vide de joyaux
Les mots sont l’arme, je l’entends bien souvent
Mais j’ai les mains sales, vermeils, de mon propre sang
J’enlace le vide et le vide m’enlace
L’aurore ne me fait plus d’effets
Morose sous le plus beau nuage rose
Je suis la future dame damnée
L’enfant perdu
La mélancolique impromptue
Je sens bien qu’il est des regards des plus abîmés
Et des âmes des plus brisées
De mornes cœurs auréolés
Par une lueur toxique, mal-aimé
Je sens bien que je suis pathétique
Bien plus que ces robots apathiques
Quel cœur ai-je?
En mon esprit, noire est la neige
J’aperçois mon âme qui se querelle
Livide, à coup de pelle
Sous cette chaleur étouffante
Entourée de couleurs lassantes
Encombrée d’impétueux regrets
Morne en ce jour de fête joyeux
Un écrin vide de joyaux
Les mots sont l’arme, je l’entends bien souvent
Mais j’ai les mains sales, vermeils, de mon propre sang
J’enlace le vide et le vide m’enlace
L’aurore ne me fait plus d’effets
Morose sous le plus beau nuage rose
Je suis la future dame damnée
L’enfant perdu
La mélancolique impromptue
Je sens bien qu’il est des regards des plus abîmés
Et des âmes des plus brisées
De mornes cœurs auréolés
Par une lueur toxique, mal-aimé
Je sens bien que je suis pathétique
Bien plus que ces robots apathiques
Quel cœur ai-je?
En mon esprit, noire est la neige
J’aperçois mon âme qui se querelle
Livide, à coup de pelle
Dernière édition: