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Poème Honni soit qui mal y pense !

Peniculo

Grand poète
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#1
Honni soit qui mal y pense !


Un jour madame l’Angleterre
Me dit devenez polyglotte
J’ai le brouillard et j’ai la flotte
Mais aussi le vocabulaire.

Maman s’occupe de l’affaire
Et rapidement me dégotte
Une école qui a la côte
Et une logeuse mercenaire

C’est donc avide de savoir
L’art des anglais de recevoir
Que j’exporte ma belle jeunesse.

Et conformément aux promesses
Le matin on a fait devoirs
Et l’après-midi l’on paresse.











Ma logeuse fort sympathique
Me consacre bien des instants
Son époux souvent s’absentant
Elle m’apprends l’art britannique


Et de ma puberté physique
Devinant le cheminement
Elle éduque mes sentiments
À devenir moins théoriques

Or l’Angleterre me charmant
Par sa démarche sensuelle
Je progresse rapidement

Dans la science corporelle
Et du british tempérament
Je tire maintes joies charnelles

L’année d’après j’aurais voulu
Résider à la même adresse
Mais par tardive maladresse
Le Sussex me fut dévolu


L’endroit également me plut
Sa fille en plus de mon hôtesse
Étaient en manque de caresses
Et chez elles je fus reclus.

Mais mes cours de vocabulaire
Furent complétés partiellement
Car j’apprenais en sachant plaire

Et de retour chez ma maman
Rempli de cours complémentaires
J’avais maigris sensiblement.

Ce fut l’Espagne qui l’an d’après
Devint le pays professeur
Je dus apprendre la rigueur
De la langue les mots concrets

Or la mer étant assez près
J’eus sur la plage le bonheur
De consoler de sa langueur
Une fille au charmant portrait

Elle parlait mal Castillan
Car la belle était allemande
En anglais je fus accueillant

L’affection qui se quémande
Menant aux jeux désennuyants
Nos oisivetés furent gourmandes


Puis reparti en Albion
Dans mon village d’origine
La dame ainsi que ses copines
M’offrirent diverses sensations


Je cessais donc l’instruction
De l’anglais pour que ces coquines
Aimant les sensuelles combines
Utilisent mes intentions.


Mais les excessives ardeurs
Qui conviennent à la luxure
Me conduisirent à moins d’ardeur

Je décidai que ma nature
devait épargner sa vigueur
Et limiter ses aventures.

Et c’est ainsi qu’en voyageant
En d’autres terres étrangères
Où les dames sont familières
On en devient plus partageant

Le climat étant engageant
On saute bien des barrières
En oubliant les rancunières
Dont l’esprit devient arrangeant

Puis revenant à Des attaches
De plaisantes proximités
Facilement on s’amourache

Et montrant cette habileté
Qui à l’étranger vous attache
Vous goûtez la félicité.




























 

Gabrielle

Maître poète
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#2
une joyeuse façon de devenir polyglotte
aurais-je du m'assayé à cet apprentissage
moi qui suis hermétique aux langues :love::love::love::love::love::love:
 

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