Hors ligne
Cela fait maintenant un an
Une année que tu es décédée Maman
Depuis, je ne ressens que du vide
Ton absence se fait sentir depuis que t’as eu ce fichu Covid
Je me revois encore au début, c’était l’inconnu
On ne savait encore rien dessus et c’est advenu
Le gouvernement s’était trompé à commander plusieurs fois les masques
Quelle mascarade, ce virus, est venu comme une bourrasque
Il a emportait tout ce avec quoi il était en contact
Il était vraiment méchant dans son attaque
On ne s’y attendait pas mais c’est arrivé
Il a fallut que, c’était toi, la première à l’attrapé
Mise en quarantaine, de toi, je me suis occupée
Je ne souhaitait pas la bienvenue à cette fatalité
Je t’ai tellement vue affaiblie, mal, à bout de forces,
Que tu as épanché le café au lait sur ton torse
Tu faisais peine à voir, moi, j'étais entrain de vivre un cauchemar
J’en broie encore du noir car c’est gravé dans ma mémoire
Tu ne tenais pas l’équilibre, je t’avais interdit de te lever
Mais à mon absence, je t’ai entendue m’appeler
C'est alors que cette scène se trouvait devant mes yeux :
" Toi, coincée, entre le lit et l’armoire"
couchée à plat ventre, c’était pas beau à voir
Il a fallut être trois pour te relever
Tu étais un poids mort, c’était l’inconfort et on peinait...
...à te tirait de là... la largeur de l'espace était étroite
Je voyais ton cou rougit et tu étais moite
Oh Maman comme tu souffrais !
J’ai encore devant mes yeux ce souvenir
Il est pénible à ruminer ce passé, à ne plus tenir
Je crois que ça m’a choqué à jamais
Le coup de fil du médecin … Il fallait t’hospitaliser
C’était la dernière fois que je te voyais
Je ne pouvais pas m’imaginer le pire, l’avenir
Celui de ne plus te revoir revenir !
Soyez indulgent pour les fautes d'orthographe, j'en aies vu en me relisant plus tard (pourtant écrit avec un traitement de texte) toutes mes excuses pour les erreurs d'inattention
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