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Poème "Je doute donc je pense, je pense donc je suis..."

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#1
"Je doute donc je pense, je pense donc je suis."



Le monde ne va pas, même pas bien du tout
La boule ronde hélas semble manquer d'atout
Et la catastrophite maladie à la mode
Gagne tous les états au bonheur en exode

Est-ce la pauvreté qui attaque l'humain
Ou cet empêchement de deviner demain

Qui vient détériorer l'humaine conjoncture
En changeant peu à peu les lois de la nature

Car il faut l'avouer les bipèdes exagèrent
Croyant candidement aux odes
mensongères
Qui conduisent la terre aux dérives funestes
Sans dire que lentement notre monde s'infeste

Et se contaminant de désirs incessants
Le terrien banal n'est qu'un convalescent
Il pilla les richesses de tous les gisements

Au point de faire face au croissant dénuement.

Et ne redoutant pas la descente aux enfers
L'humain se reproduit à tort et à travers
En répartissant mal l'absolue pauvreté
Car naitre en certains lieux est une calamité .

Les politiques ont beau bramer de faux discours
Nous serons d'énergie rapidement à cours
Et il faudrait sans doute que l'humain s'arrêtât
De produire des enfants que le destin tuera.

Le progrès promet tout mais ronge les réserves
Le magasin nature ne veut plus qu'on s'y serve
Et tels les brontosaures qui disparurent un jour
L'homme est un animal qui finit son parcours

Eole est affligé et lié à Neptune
Il ne peut corriger nos revers de fortune
Et le monde épuisé de pillages divers

Vivra plus sagement ou périra pervers

Ne venez pas pleurer sur l'ère inéluctable
où l'homme sera loup pour l'humain de la fable
Quand les parts du gâteau deviennent trop petites
Vers une faim mortelle l'humain se précipite.

La croissance sans borne est chose meurtrière
Les excès de besoins deviennent poudrière
Et l'on explosera si rien ne se régule
Sur le fil de sa vie l'homme devient funambule.

Car c'est mathématique une infinie croissance
Est la tour de Babel de l'humaine existence
Et il faudra mourir de cette onde excessive
Qui surpeuple la terre de façon maladive

Se reproduire hélas n'est pas un objectif
Et le surpeuplement est le premier fautif
De ce manque de biens qui affecte les êtres
Dès qu'un sort incertain les autorise à naitre

"la parfaite raison fuit tout extrémité"
Vouloir trop engendrer mène à la pauvreté
Et le dernier pouvoir qui reste au genre humain
Sera de s'éviter le plus fatal destin

Si en têtes pensantes on ne fermente pas
Le futur de nous vies ne fera qu'un repas
Restera-t-il Adam et Eve pour repartir
Sur cet étrange pari je ne puis investir!

Ne croyez pas aux leurres que le progrès agite
Tout a, en ce bas monde, une ultime limite
Pensez que les esprits ayant quelques lueurs
Trouvent en se modérant le secret du bonheur.




















 

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