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Je vous dis Merci !
"Ah ! non c’est un peu court jeune homme
On pouvait dire oh ! Dieu ! bien des choses en somme"
Aurait dit Cyrano élégamment en vers
Délayez quelque peu ayez l’esprit ouvert
Je vais donc d’une plume un peu moins limitée
Remercier ici vos hospitalités
Bonjour et puis merci pour quelques mots choisis
Venant encourager parfois mon écriture
Je suis de cette école aimant la courtoisie
Amoureux de la rime et féru de lecture.
Je vous lirai beaucoup car je suis curieux
Mais commenterai moins, tant me serait à dire,
Ne pouvant parcourir tout écrit glorieux
J’admire les mérites de ceux que je puis lire.
Je suis un dévoyé qui matheux par besoin
Aurait bien préféré les trésors des libraires
Le latin et le grec ne furent qu’un appoint
La science a nourri mes états littéraires.
Donc j’irai pas à pas dans un monde d’écrit
Où les muses se plaisent à consommer de l’encre
J’ajouterai mes vers et mes loufoqueries
Dans ce port de rimeurs je jetterai mon ancre.
Irai-je rédiger la page sensuelle
Les cœurs ont bien changé depuis l’amour courtois
Et la carte du tendre est moins consensuelle
Le nid d’amour d’hier n’a plus le même toit.
Le pamphlet est tentant car le monde bouillonne,
C’est un écrit ingrat car il produit toujours
Des effets opposés quand sa rime aiguillonne
Tant le contradicteur que celui qui est pour.
J’oserai des bêtises, l’humour est bénéfique,
Quelques gauloiseries, elles amusent souvent,
Des textes compliqués, la vie est magnifique
Quand de plaisants rimeurs y font souffler leur vent
N’y cherchez pas un ordre impératif et strict
Je rimerai en vrac et selon mon humeur
Ensuite je subirai s’il le faut le verdict
Prêt à me corriger si le veut la rumeur.
Et comme la Fontaine ce sublime classique
j’ose citer ici quelques lignes magiques
« J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout. Il n’est rien
Qui prive mon esprit de tout souverain bien.
Jusqu’ au sombre plaisir d’un cœur mélancolique.»
"Ah ! non c’est un peu court jeune homme
On pouvait dire oh ! Dieu ! bien des choses en somme"
Aurait dit Cyrano élégamment en vers
Délayez quelque peu ayez l’esprit ouvert
Je vais donc d’une plume un peu moins limitée
Remercier ici vos hospitalités
Bonjour et puis merci pour quelques mots choisis
Venant encourager parfois mon écriture
Je suis de cette école aimant la courtoisie
Amoureux de la rime et féru de lecture.
Je vous lirai beaucoup car je suis curieux
Mais commenterai moins, tant me serait à dire,
Ne pouvant parcourir tout écrit glorieux
J’admire les mérites de ceux que je puis lire.
Je suis un dévoyé qui matheux par besoin
Aurait bien préféré les trésors des libraires
Le latin et le grec ne furent qu’un appoint
La science a nourri mes états littéraires.
Donc j’irai pas à pas dans un monde d’écrit
Où les muses se plaisent à consommer de l’encre
J’ajouterai mes vers et mes loufoqueries
Dans ce port de rimeurs je jetterai mon ancre.
Irai-je rédiger la page sensuelle
Les cœurs ont bien changé depuis l’amour courtois
Et la carte du tendre est moins consensuelle
Le nid d’amour d’hier n’a plus le même toit.
Le pamphlet est tentant car le monde bouillonne,
C’est un écrit ingrat car il produit toujours
Des effets opposés quand sa rime aiguillonne
Tant le contradicteur que celui qui est pour.
J’oserai des bêtises, l’humour est bénéfique,
Quelques gauloiseries, elles amusent souvent,
Des textes compliqués, la vie est magnifique
Quand de plaisants rimeurs y font souffler leur vent
N’y cherchez pas un ordre impératif et strict
Je rimerai en vrac et selon mon humeur
Ensuite je subirai s’il le faut le verdict
Prêt à me corriger si le veut la rumeur.
Et comme la Fontaine ce sublime classique
j’ose citer ici quelques lignes magiques
« J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout. Il n’est rien
Qui prive mon esprit de tout souverain bien.
Jusqu’ au sombre plaisir d’un cœur mélancolique.»
