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La Belle Cendrillon et le Prince subtil
Cendrillon qui allait au marché du village
Rencontra le danseur qui avait sa godasse
Il lui dit je suis prince et pour vous rendre hommage
Montez en mon carrosse il y a de la place
Je vais vous essayer la pantoufle de verre*
Si vous avez le pied de taille convenable
Je vous présenterai à mon père à ma mère
Et nous nous marierons comme le dit la fable.
Prince pour essayer le charmant escarpin
Il n’est pas nécessaire de me découvrir tant
Ne chiffonnez donc pas ma robe de satin
Ne prenez que le pied ce sera suffisant.
Je sais que vos parents étant très difficiles
N’accepteront jamais des amours ancillaires.
Retirez donc vos mains elles sont indociles
Et cessez de fouiller partout dans mes affaires.
Le prince répondit je vous ai dans la peau
Un seul regard de vous, et mon amour éclate
Et votre cher minois est si doux et si beau
Qu’à subir mes baisers je le veux écarlate
Pour papa et maman qui se piquent la ruche
Je vais les bitturer au whisky ou calva
Quand ils auront vidé avidement cent cruches
Ils vous adoreront et l’on se mariera.
Ne faites pas d’avance, évitez l’indécence,
Du baiser préalable il n’est point l’heure encore
Poivrez donc vos parents ignorant l’abstinence
Vous m’épousez d’abord après je vous adore.
Ronds comme des boudins les ivrognes royaux
Eurent Cendrillon pour bru, c’était inévitable
Et pendant qu’on vidait de multiples tonneaux
Le prince et Cendrillon s’aimèrent sous la table.
Moralité
Je sais la vérité n’est pas systématique,
Mais conter aux enfants de longs récits fadasses
À base de citrouille de marraine magique
Les fera délaisser les filles sans godasse.
* Dans le texte original de Cendrillon il s'agit bien d'une pantoufle de VERRE.Cendrillon qui allait au marché du village
Rencontra le danseur qui avait sa godasse
Il lui dit je suis prince et pour vous rendre hommage
Montez en mon carrosse il y a de la place
Je vais vous essayer la pantoufle de verre*
Si vous avez le pied de taille convenable
Je vous présenterai à mon père à ma mère
Et nous nous marierons comme le dit la fable.
Prince pour essayer le charmant escarpin
Il n’est pas nécessaire de me découvrir tant
Ne chiffonnez donc pas ma robe de satin
Ne prenez que le pied ce sera suffisant.
Je sais que vos parents étant très difficiles
N’accepteront jamais des amours ancillaires.
Retirez donc vos mains elles sont indociles
Et cessez de fouiller partout dans mes affaires.
Le prince répondit je vous ai dans la peau
Un seul regard de vous, et mon amour éclate
Et votre cher minois est si doux et si beau
Qu’à subir mes baisers je le veux écarlate
Pour papa et maman qui se piquent la ruche
Je vais les bitturer au whisky ou calva
Quand ils auront vidé avidement cent cruches
Ils vous adoreront et l’on se mariera.
Ne faites pas d’avance, évitez l’indécence,
Du baiser préalable il n’est point l’heure encore
Poivrez donc vos parents ignorant l’abstinence
Vous m’épousez d’abord après je vous adore.
Ronds comme des boudins les ivrognes royaux
Eurent Cendrillon pour bru, c’était inévitable
Et pendant qu’on vidait de multiples tonneaux
Le prince et Cendrillon s’aimèrent sous la table.
Moralité
Je sais la vérité n’est pas systématique,
Mais conter aux enfants de longs récits fadasses
À base de citrouille de marraine magique
Les fera délaisser les filles sans godasse.
