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Un vent chaud souffle dans une vaste vallée,
Réchauffant feuillages et animaux isolés,
Jamais las de son voyage sans but ni fin,
Jusqu’au manteau d’une cascade au doux parfum.
La source coule dans son lis d'insouciance,
La brise éphémère arrive alors avec vaillance,
Et vient caresser de son enveloppe fiévreuse,
La longue coulée d’eau pourtant si frileuse.
Mais elle ne voit pas les efforts de l’alizé,
Qui va jusqu’à se noyer dans ses bras gelés.
Les gouttes coulaient, coulent et couleront encore,
Tandis que le souffle ardant lentement s'endort.
Ne parvenant ni à percer sa fluide parure,
Ni même à en réchauffer sa température,
L’air ne peut alors retenir une larme sèche,
S'écrasant sans bruit dans le cours de l’eau fraîche.
