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Mermaid's Laments
J’ai donné tout ce que j’avais pour avoir le droit d’aimer,
Échangé ma queue de poisson contre des jambes et des pieds,
Pour enfin lui ressembler et pouvoir le retrouver sur la plage,
Comme dans mes rêves les plus fous qui me parlaient de mariage.
A terre, je n’éprouvais que douleurs par la marche et la danse
Mais je le faisais pour lui alors cela n’avait pas d’importance.
Hélas malgré mes sacrifices, j’ai renié ma nature profonde en vain,
Si différents l’un de l’autre : Moi je suis la Sirène et lui il est humain.
Raison injuste pour laquelle, de sa part, je n’ai rien eu en retour
Car c’est à une autre, à son image, qu’il a offert son amour.
Alors aujourd’hui le seul souhait que je voudrais formuler,
Pleurant seule face à la grande bleue, assise sur un rocher,
C’est de m’en retourner dans la mer à laquelle j’appartiens
Et me noyer dans un océan de douleur pour calmer mon chagrin.
Je recouds ensemble ces jambes si ardemment désirées autrefois,
A l’aide d’un hameçon et de fil de pêche pour rentrer chez moi.
Le sel sur mes plaies étant moins douloureux que mon cœur brisé,
Voici la leçon que j’ai apprise, morale de ce conte désenchanté :
Il est simplement inutile d’opérer pour les autres un changement,
Quitte à se faire aimer autant l’être pour ce que l’on est vraiment.
J’ai donné tout ce que j’avais pour avoir le droit d’aimer,
Échangé ma queue de poisson contre des jambes et des pieds,
Pour enfin lui ressembler et pouvoir le retrouver sur la plage,
Comme dans mes rêves les plus fous qui me parlaient de mariage.
A terre, je n’éprouvais que douleurs par la marche et la danse
Mais je le faisais pour lui alors cela n’avait pas d’importance.
Hélas malgré mes sacrifices, j’ai renié ma nature profonde en vain,
Si différents l’un de l’autre : Moi je suis la Sirène et lui il est humain.
Raison injuste pour laquelle, de sa part, je n’ai rien eu en retour
Car c’est à une autre, à son image, qu’il a offert son amour.
Alors aujourd’hui le seul souhait que je voudrais formuler,
Pleurant seule face à la grande bleue, assise sur un rocher,
C’est de m’en retourner dans la mer à laquelle j’appartiens
Et me noyer dans un océan de douleur pour calmer mon chagrin.
Je recouds ensemble ces jambes si ardemment désirées autrefois,
A l’aide d’un hameçon et de fil de pêche pour rentrer chez moi.
Le sel sur mes plaies étant moins douloureux que mon cœur brisé,
Voici la leçon que j’ai apprise, morale de ce conte désenchanté :
Il est simplement inutile d’opérer pour les autres un changement,
Quitte à se faire aimer autant l’être pour ce que l’on est vraiment.