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La dame du parc
Madame je vous vis alors sous les ormeaux
Dans le parc vide et froid, en robe mauve et noire.
Les moineaux chamailleurs volaient aux vasques boire.
Prêt à vous aborder, je choisissais mes mots.
Le vent vous poursuivait; vous alliez, droite et grave.
Et je fus bien moins sûr de vous parler soudain.
Confusément je crus mériter le dédain.
Oh ! madame ! je vis votre visage hâve,
Les noirs cheveux épars sur le col de velours.
Et balançant au cou, des fers gothiques lourds.
Par un ocreux chemin vous partîtes, hâtive.
Une douce tristesse assombrissait votre oeil.
Madame je vous vis, passante fugitive,
Qui sembliez porter superbement un deuil.
Madame je vous vis alors sous les ormeaux
Dans le parc vide et froid, en robe mauve et noire.
Les moineaux chamailleurs volaient aux vasques boire.
Prêt à vous aborder, je choisissais mes mots.
Le vent vous poursuivait; vous alliez, droite et grave.
Et je fus bien moins sûr de vous parler soudain.
Confusément je crus mériter le dédain.
Oh ! madame ! je vis votre visage hâve,
Les noirs cheveux épars sur le col de velours.
Et balançant au cou, des fers gothiques lourds.
Par un ocreux chemin vous partîtes, hâtive.
Une douce tristesse assombrissait votre oeil.
Madame je vous vis, passante fugitive,
Qui sembliez porter superbement un deuil.