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Poème La nuit s'est endormi

Loup Gris

Poète confirmé
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12 Novembre 2020
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#1
La nuit s’est endormi

Bien des lunes ont passées depuis le début
Chaque jour j’ai marché, couru, hurlé et combattu
Je me suis battu pour avoir ma liberté, vaincu
J’ai été heureux, triste, en colère et même trop souvent déçu


Réfugié à l’intérieur de cette sombre caverne
Les nuits sont courtes et la vie plus qu’elle ne semble l’être
Réconforté par les parois qui m’entourent, d’un ton gris et terne
La vie est ainsi, le sort semble honnête


Parfois j’ai peur de ne pas survivre la prochaine nuit
Quand d'autres fois, j’ai peur de devoir mourir demain
Parce que je ne sais pas encore ce que j’ai accompli
Je ne sais pas… Je ne sais plus… Je ne sais rien…


Je suis malade, malade de cette folie
Qui m’inspire et, à la fois, me jette dans l’oublie
Malade de l’existence même, malade de tout et de rien
Dans ce monde, où j’ai mal à imaginer mon destin


Ces vieilles pattes ne sont plus tellement solides
J’ai peut-être trop couru avec elle, couru après ma vie
Sous le poids des regrets, des remords et du vide
Quand? Quand tout cela sera-t-il finit?


À quatre pattes, devant le ciel qui m’envahie
À quatre pattes, après que la nuit s’est endormi
 
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21 Octobre 2018
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#5
La nuit s’est endormi

Bien des lunes ont passées depuis le début
Chaque jour j’ai marché, couru, hurlé et combattu
Je me suis battu pour avoir ma liberté, vaincu
J’ai été heureux, triste, en colère et même trop souvent déçu


Réfugié à l’intérieur de cette sombre caverne
Les nuits sont courtes et la vie plus qu’elle ne semble l’être
Réconforté par les parois qui m’entourent, d’un ton gris et terne
La vie est ainsi, le sort semble honnête


Parfois j’ai peur de ne pas survivre la prochaine nuit
Quand d'autres fois, j’ai peur de devoir mourir demain
Parce que je ne sais pas encore ce que j’ai accompli
Je ne sais pas… Je ne sais plus… Je ne sais rien…


Je suis malade, malade de cette folie
Qui m’inspire et, à la fois, me jette dans l’oublie
Malade de l’existence même, malade de tout et de rien
Dans ce monde, où j’ai mal à imaginer mon destin


Ces vieilles pattes ne sont plus tellement solides
J’ai peut-être trop couru avec elle, couru après ma vie
Sous le poids des regrets, des remords et du vide
Quand? Quand tout cela sera-t-il finit?


À quatre pattes, devant le ciel qui m’envahie
À quatre pattes, après que la nuit s’est endormi
Qui n'à pas peur de tout ou de rien n'était même de son ombre
Bravo
Gaby
 

chessmec

Maître poète
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27 Septembre 2018
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#8
Notre humanité demeure essentiellement dans cette partie que l'on appelle le cerveau... La Raison et l'Amour nous définisse le mieux ! Et chaque moment vécu grave sa ride, sa plaie, assèche la peau, nous amaigrit ou nous grossit... Exister... ne serait-ce que pour écrire et partager avec autrui :)
 
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