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Poème l'absence

Ravel

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#1







L’absence




« La fuite monotone et sans hâte du temps, » (phrase imposée pour un concours)​

Me guide c’est certain au jour de délivrance,​

Me conduisant vers toi, exceptionnel instant !​

Et retrouver enfin les joies de mon enfance.​



Je ne me souviens plus du timbre de ta voix,​

Ni comment tu riais, et cela me chagrine.​

La couleur de tes yeux, était marron je crois !​

Et tes mains burinées sentaient bon la résine.​


J’aurais voulu grandir à l’ombre de tes bras,​

Mais la vie sans égard sur moi posa le vide.​

La rose du jardin en habit d’apparat,​

Dès le printemps venu, fleurit rouge et timide​


Et se coucha fidèle au pied de ton cercueil.​

A l’aube de ma vie, la grande déchirure,​

A amputé mon cœur où s’ouvrit un écueil,​

Qui me fait mal parfois quand jaillit la brulure.​


Je n’ai rien pu t’offrir, des cadeaux de ma vie,​

Tu ne me connais pas, femme, mère et grand’mère ;​

J’ai eu trois beaux enfants et un gentil mari ;​

Je porte lourd ton deuil et mon pouls s’accélère…​


Lorsque je me souviens de l’écho de ce glas,​

Qui enserra jadis mes rêves de fillette,​

Et les regrets sans fin me parlent d’un papa,​

Que je connus si peu, ses yeux sous sa casquette.​




Janine Ravel (63 ans qu'il ma quitté)​
 
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#2
Une belle tristesse qui résonne après la perte d'un père que l'on n'a pas connu merci du partage bonne journée amitiés bises
 

chessmec

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#3
Je m'y suis essayé à cet exercice:

Atelier d'écriture proposé par Ravel, où l'on commence par le vers suivant:
" La fuite monotone et sans hâte du temps "

<< La fuite monotone et sans hâte du temps >>
Effraie les personnes à l'automne des ans,
Qui voient partir autour d'eux leurs amis pourtant,
Quand viendra, à leur tour, ce terrible moment,

Ils sentiront l'amour de tous leurs ascendants,
Des bienfaits d'autrefois qu'ils offraient au présent,
Et, chacun, repentant, donnera en partant,
Un souvenir de roi à tous ses descendants.

Le temps file en roulant parmi les souvenirs,
De ces humains vivants, peu pressés de partir,
Rejoindre leurs aînés, leurs amis, leur Aimé...

Ils ressassent souvent, un passé ressenti,
De joies et de douleurs qui ont anéanti,
Les tréfonds de leur coeur qui sait ce qu'est aimer !!!

18 mars 2020
 

ECNI

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#4







L’absence




« La fuite monotone et sans hâte du temps, » (phrase imposée pour un concours)​

Me guide c’est certain au jour de délivrance,​

Me conduisant vers toi, exceptionnel instant !​

Et retrouver enfin les joies de mon enfance.​



Je ne me souviens plus du timbre de ta voix,​

Ni comment tu riais, et cela me chagrine.​

La couleur de tes yeux, était marron je crois !​

Et tes mains burinées sentaient bon la résine.​


J’aurais voulu grandir à l’ombre de tes bras,​

Mais la vie sans égard sur moi posa le vide.​

La rose du jardin en habit d’apparat,​

Dès le printemps venu, fleurit rouge et timide​


Et se coucha fidèle au pied de ton cercueil.​

A l’aube de ma vie, la grande déchirure,​

A amputé mon cœur où s’ouvrit un écueil,​

Qui me fait mal parfois quand jaillit la brulure.​


Je n’ai rien pu t’offrir, des cadeaux de ma vie,​

Tu ne me connais pas, femme, mère et grand’mère ;​

J’ai eu trois beaux enfants et un gentil mari ;​

Je porte lourd ton deuil et mon pouls s’accélère…​


Lorsque je me souviens de l’écho de ce glas,​

Qui enserra jadis mes rêves de fillette,​

Et les regrets sans fin me parlent d’un papa,​

Que je connus si peu, ses yeux sous sa casquette.​




Janine Ravel (63 ans qu'il ma quitté)​
La vie s'enfuit , mais le coeur reste
avec des soubresauts funestes
on se rappelle d'un mot, d'un rire
une belle phrase qui fait sourire
 

Peniculo

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#5
Superbe sentiments que vos vers nous précisent
le cœur y est profond la rime y est exquise.

Bravo.
 

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