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Il est là, comme fut toujours,
Paisible ses bras au ciel,
Tendus, implorant secours.
Sa cime gratte l'arc en ciel;
Rappelle une vieille tour;
Témoin des instants bien réels,
Des âmes égarées, sans recours,
Ces folies démentielles,
Que les humains encourent!
Flottant dans l'air sans ailes;
Ceux qui viennent sans retour,
Suspendus à leur ficelle,
Sans jugement , ni cour.
Un désespoir qui ensorcelle,
Que l'oubli, hélas parcours,
Me confient leur escarcelle,
Un geste à mon concours,
Dois-je espérer une étincelle,
Une hache me rendant court?
Quelle perte à mes fidèles!
En m'allongeant à mon tour;
Sur l'immensité de ma parcelle,
Sans écho aux alentours,
Ni parole, ni discours...
Bien lourde capitale,
Qu'on m'afflige par amour !
Triste voix de ménestrel,
Aucune âme n'accourt,
M'épargnant ces vandales,
Mordant ma chair de velours.
Je mourrai en amiral,
Sans gémir, ni pleurer mon cours.
Je serais bien mémorial,
Évoqué dans le discours,
Mon sort ancestral,
Ne disparaît pas aussi sourd.
Ma rage est immortelle,
Hantera bien ces vautours.
C 'est la fin d'une morale,
Au roulement de tambours;
Nulle force n'est éternelle,
Sauf celle de Dieu et pour toujours.
Paisible ses bras au ciel,
Tendus, implorant secours.
Sa cime gratte l'arc en ciel;
Rappelle une vieille tour;
Témoin des instants bien réels,
Des âmes égarées, sans recours,
Ces folies démentielles,
Que les humains encourent!
Flottant dans l'air sans ailes;
Ceux qui viennent sans retour,
Suspendus à leur ficelle,
Sans jugement , ni cour.
Un désespoir qui ensorcelle,
Que l'oubli, hélas parcours,
Me confient leur escarcelle,
Un geste à mon concours,
Dois-je espérer une étincelle,
Une hache me rendant court?
Quelle perte à mes fidèles!
En m'allongeant à mon tour;
Sur l'immensité de ma parcelle,
Sans écho aux alentours,
Ni parole, ni discours...
Bien lourde capitale,
Qu'on m'afflige par amour !
Triste voix de ménestrel,
Aucune âme n'accourt,
M'épargnant ces vandales,
Mordant ma chair de velours.
Je mourrai en amiral,
Sans gémir, ni pleurer mon cours.
Je serais bien mémorial,
Évoqué dans le discours,
Mon sort ancestral,
Ne disparaît pas aussi sourd.
Ma rage est immortelle,
Hantera bien ces vautours.
C 'est la fin d'une morale,
Au roulement de tambours;
Nulle force n'est éternelle,
Sauf celle de Dieu et pour toujours.