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Le saint des seins n’est pas celui
Qui plait à l’un et pas à l’autre,
Qui ravit Paul et déçoit Louis,
La main qui juge n’est que la nôtre.
C’est l’expérience de tes deux yeux
Et ton serment du jeu des paumes,
Qui peuvent juger ce'’qu’il y’a de mieux,
Entre poire blette, et reinette pomme.
Est-il celui, le saint des seins,
Qui n’a jamais connu tétée,
Qui n’a subi le jeu de mains,
De grands vilains très affamés ?
C’est dans les yeux de la princesse
Que se jette ton premier regard,
Puis il descend, comme tes caresses,
Sur ses offrandes aux doigts hagards.
N’est pas celui le saint des seins
Qui fait la une des revues,
A tes phalanges ne transmet rien
Pas même la froideur des statues.
Elle satisfera le routard,
Cette poitrine qui a tant plu,
Au goulu bec des moutards,
Et qui l’ont avalée toute crue.
Le saint des seins n’est pas celui,
Gonflé, bouffi de silicone,
Qui trop tendu ne peut plus jouir,
Ce n’est pas sain une mode si conne.
J’ai été un sain caresseur,
J’en ai connu gros et petits,
Gants de toilettes, ou mottes de beurre,
Et tous m’ont mis en appétit.
Le saint des seins que je préfère,
Celui de gauche où bat le cœur
Et quand doucement ma main le serre,
C’est pour me gaver de chaleur.
Qui plait à l’un et pas à l’autre,
Qui ravit Paul et déçoit Louis,
La main qui juge n’est que la nôtre.
C’est l’expérience de tes deux yeux
Et ton serment du jeu des paumes,
Qui peuvent juger ce'’qu’il y’a de mieux,
Entre poire blette, et reinette pomme.
Est-il celui, le saint des seins,
Qui n’a jamais connu tétée,
Qui n’a subi le jeu de mains,
De grands vilains très affamés ?
C’est dans les yeux de la princesse
Que se jette ton premier regard,
Puis il descend, comme tes caresses,
Sur ses offrandes aux doigts hagards.
N’est pas celui le saint des seins
Qui fait la une des revues,
A tes phalanges ne transmet rien
Pas même la froideur des statues.
Elle satisfera le routard,
Cette poitrine qui a tant plu,
Au goulu bec des moutards,
Et qui l’ont avalée toute crue.
Le saint des seins n’est pas celui,
Gonflé, bouffi de silicone,
Qui trop tendu ne peut plus jouir,
Ce n’est pas sain une mode si conne.
J’ai été un sain caresseur,
J’en ai connu gros et petits,
Gants de toilettes, ou mottes de beurre,
Et tous m’ont mis en appétit.
Le saint des seins que je préfère,
Celui de gauche où bat le cœur
Et quand doucement ma main le serre,
C’est pour me gaver de chaleur.