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Poème Le secret

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#1
Pourquoi ne me l'as tu pas dit
Peut être étais je trop petite
Et j'ai grandi vraiment trop vite
Où les réponses étaient non dit

Je sus que j'avais une soeur
Qu'elle avait pour nom Madeleine
Une simple croix Madeleine
Épitaphe de mon bonheur

Beaucoup de questions j'ai posées
Pour des réponses évasives
Voire quelque peu négatives
Sujet tabou en ces années

A force de pugnacité
Je sus que j'étais allemande
Toujours en quête de demande
Telle était ma ténacité

J'atteignis l'âge de neuf ans
Pour découvrir mes cicatrices
Où ma gentille institutrice
M'avoua que depuis longtemps

Ce que j'octroyais à Diction
Et à ses nombreuses griffures
Était traces de ligatures
D'une ultime séparation
 
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Zaza_Dabord

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#2
Les cicatrices muettes sont les plus douloureuses.
Un partage qui réveille tellement de choses
Belle journée ma Gaby
Bisous soleil
Z. :)
 

Moïse Wolff

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#4
Avant la chute du "mur" en novembre 89, des familles furent séparées bon gré mal gré pour fuir un régime.
Des frères des soeurs, des amis séparés sans nouvelle jusqu'au jour où furent révélées certaines choses à ceux trop jeunes jusque là. Mais ton texte évoque sans doute une autre histoire tout aussi poignante.

Amicale pensée chère Gaby

Moïse
 
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#5
Avant la chute du "mur" en novembre 89, des familles furent séparées bon gré mal gré pour fuir un régime.
Des frères des soeurs, des amis séparés sans nouvelle jusqu'au jour où furent révélées certaines choses à ceux trop jeunes jusque là. Mais ton texte évoque sans doute une autre histoire tout aussi poignante.

Amicale pensée chère Gaby

Moïse
Merci Moïse. Tu as tout à fait raison. Mon père était un prisonnier allemand ouvrier agricole dans la ferme de ma grand mère.
Cela m'à été révélé quand j'ai eu 14 ans. Et il y a 12 ans j'ai pu me recueillir sur sa tombe
Amitiés ensoleillées
Gaby
 

Peniculo

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#6
Que d'histoires ma chère a révéler dont dures
Les dire quelques fois c'est pire qu'une torture
J'espère que le talent de ce subtil écrit
Calme la cicatrice qui jamais ne guérit
Que la houle légère des ans cette effaceuse
Vous fasse sans oubli du bonheur soucieuse.

Cordialement.
 
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#7
Que d'histoires ma chère a révéler dont dures
Les dire quelques fois c'est pire qu'une torture
J'espère que le talent de ce subtil écrit
Calme la cicatrice qui jamais ne guérit
Que la houle légère des ans cette effaceuse
Vous fasse sans oubli du bonheur soucieuse.

Cordialement.

Merci Peniculo
C'est vrai qu'il m'arrive parfois que les cicatrices s'ouvrent sans trop de raison mais certains mystères subsistent
Amitiés ensoleillées
Gaby
 

manolo69120

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#10
Pourquoi ne me l'as tu pas dit
Peut être étais je trop petite
Et j'ai grandi vraiment trop vite
Où les réponses étaient non dit

Je sus que j'avais une soeur
Qu'elle avait pour nom Madeleine
Une simple croix Madeleine
Épitaphe de mon bonheur

Beaucoup de questions j'ai posées
Pour des réponses évasives
Voire quelque peu négatives
Sujet tabou en ces années

A force de pugnacité
Je sus que j'étais allemande
Toujours en quête de demande
Telle était ma ténacité

J'atteignis l'âge de neuf ans
Pour découvrir mes cicatrices
Où ma gentille institutrice
M'avoua que depuis longtemps

Ce que j'octroyais à Diction
Et à ses nombreuses griffures
Était traces de ligatures
D'une ultime séparation
Bonjour
poème empli d'émotion ! merci Amicalement
 

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