Poème LES AILES D’UNE FÉE

LES AILES D’UNE FÉE


Dans une bretonne forêt, au détour d’un sentier
Alors que j’y effectuais, tranquille, une balade à pied
Gisant là, seules, au pied d’une grande futaie, abandonnées
Je trouvais, oh, grande surprise, oui, des ailes de fée !

Mais que s’était-il donc antérieurement passé
Pourquoi cette demoiselle, ses ailes, ici avait laissées
Par quel grand malheur les avait-elle perdues
Quel intrigant avait eût ce comportement incongru ?

Alentour, les fougères gardaient traces de bataille
La mousse, était-ce de crainte, n’avait repris sa taille
De partout l’on percevait le tressaillement des feuillus
Les oiseaux, d’habitude si bavards, ici, d’un coup s’étaient tus !

Ai-je rêvé, mon imaginaire en débordement emporté
N’était ce que celles d’un insecte que la vie eut quitté
Qu’importe, dans cette forêt à l’ambiance surnaturelle
Je trouve, utopique, ce rêve éveillé d’une facture si belle !

Heureusement qu"il y a le rêve éveillé. Il nous aide à supporter bien des choses
Merci Jean Yves pour ce partage

Quel délicat poème onirique !

Quel délicat poème onirique !

LES AILES D’UNE FÉE


Dans une bretonne forêt, au détour d’un sentier
Alors que j’y effectuais, tranquille, une balade à pied
Gisant là, seules, au pied d’une grande futaie, abandonnées
Je trouvais, oh, grande surprise, oui, des ailes de fée !

Mais que s’était-il donc antérieurement passé
Pourquoi cette demoiselle, ses ailes, ici avait laissées
Par quel grand malheur les avait-elle perdues
Quel intrigant avait eût ce comportement incongru ?

Alentour, les fougères gardaient traces de bataille
La mousse, était-ce de crainte, n’avait repris sa taille
De partout l’on percevait le tressaillement des feuillus
Les oiseaux, d’habitude si bavards, ici, d’un coup s’étaient tus !

Ai-je rêvé, mon imaginaire en débordement emporté
N’était ce que celles d’un insecte que la vie eut quitté
Qu’importe, dans cette forêt à l’ambiance surnaturelle
Je trouve, utopique, ce rêve éveillé d’une facture si belle !

Idem à Marlon, très agréable lecture, merci Jean-Yves

Belle observation dans cette forêt (de Brocéliande ?) réputée fantastique.
Trouver les ailes d'une fée, çà fait poser plein de questions...

Merci pour ce joli poème.
Belle journée

Jolimemnt subtil ce bel écrit!
Merci et bonne journée!

Driss

Joli poème en effet, l'amour et la poésie ne sont-ce pas souvent des rêves éveillés ?!
J'ai aimé !

Mes amitiés de plume, merci pour le partage Jean-Yves,
Julien

Pour une fée sans aile, j'irai bien batifoler avec elle... Bel écrit !

Quelle belle évasion poétique, bravo!
Au début, j'ai pensé aux ailes d'oisillon avalé par un matou...c'est mon côté rustre terrien et veille bien m'excuser....