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Poème Les Châtiments ...

Peniculo

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#1
Les Châtiments ...


Le siècle avait vingt ans et la France s’écarte
D’un sain cheminement tirant mauvaise carte
Et la santé du jour entrant dans un détroit
Ne laisse aux citoyens qu’un chemin plein d’effroi
Car venant d’orient une sale bestiole
Attaque les pays dont l’allant se désole
Un virus malfaisant fait entendre sa voix
Et dicte au genre humain sa détestable loi
Le monde dépourvu d’arme se désespère
De ne pouvoir freiner la mortelle chimère
Obligé à plier le cou comme un roseau
Il se masque en partie évitant le tombeau
Et de faux arguments on lui ouvre le livre
Des puissants prétendant savoir comment survivre

Le politique hélas n’ayant que peu d’ amour
Pour ce qui lui échappe et auquel il est sourd
Invente des mots creux de nature obstinée
Pour cacher l’avenir passablement ruiné
Car il serait navrant et même indélicat
D’entendre un élu dire: peuple je ne sais pas
Et puis il faut surtout que de suite on oublie
Les sottises d’hier que le temps multiplie
On ne se souvient plus des sommes dévoyées
Volées à la santé en train de se noyer.

Et pour que la raison de tous ne soit douteuse
On donne aux médias la puissance conteuse
Il savent le chemin de mensonge et terreur
Qui remue l’opinion et l’induit en erreur.
Ne pas laisser les gens parler de leur défense
La télé la radio en ont la malveillance
Et pour le scientifique évitons le savant
Qui dit la vérité donc est fort dérangeant.
il faut en permanence dire le temps à l’orage
Et ne jamais parler des possibles rivages
Le monde d’un même mal se trouvant éprouvé
Recherche en la science le remède gravé
Mais sans bien distinguer les choses du passé
Certains ne suivent plus les classiques pensées.
Car il est bien perçu qu’un vaccin onéreux
Même s’il est incomplet exaucerait les vœux
Des pouvoirs politiques qui voulant suivre l’onde
Voudront se glorifier d’avoir sauvé le monde.
C’est donc le plus rapide qui fut soudain tenté
De précéder pour voir tous les autres avortés.
Et afin d’éviter qu’un successeur renaisse
On bricole l’info sut tout ce qui progresse
Et les média suivant celui qui leur sourit
Assène à l’opinion ses sornettes, ses cris

Si parfois j’ai du mal à trier mes pensées,
J’y trouve des savoirs en lambeaux dispersées ;
Et ces temps sans amour mais portant la douleur
Sont peuplés de coquins sans talent sans honneur;
Car gouverner jamais n’admet la fantaisie,
Il y faut respecter une route choisie
Il faudrait que les hommes , vivant tous à la fois
Voient leurs élus du peuple obéir à leurs choix ;

J’ai la tête, fournaise et mon esprit s'allume,
En voyant de l’état un grand excès d’écume
Et peu de résultats rendant le peuple heureux
Choses que l’on promet sont bien loin de nos vœux
L'amour de tout prochain s’en va perdre la vie
La route du progrès n’est que bien mal suivie
N’a plus la transparence que nous doit le cristal
Le bruit de faux partis en devient infernal
Pas étonnant alors que règne le veau d’or
Et que démocratie n’ait plus d’ écho sonore !

Verrons nous terminés un jour les temps mauvais,
Et saurais-je choisir si j'ignore où je vais.
L'orage des partis avec son vent de flamme
A altéré l’envie d’un monde ayant une âme.
Conservons nous encore des élus au cœur pur
Capables de changer la grisaille en azur !

Après avoir vécu , j'écoute et je contemple,
La maison politique qui s’est bâti un temple,
Nuisant aux libertés dégradant les bonheurs
Enrichissant les rois à l’abri des malheurs
Et me dit qu’il est temps de pouvoir les exclure
Ceux qui de mon pays ont trahi la nature.
Que le peuple devrait obliger au devoir
Ceux qui viennent briguer un jour quelque pouvoir.




 
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