Hors ligne
Les senteurs de la vie
Le parfum des mamans est un ami fidèle
Ecoute le danser flou dans le bleu du soir.
Témoin de mon enfance il vole sur une aile
Et vient me câliner au nœud de mon mouchoir.
Dans le pli de son cou ou dans sa chevelure,
Il m’emmène très loin par-dessus mes printemps ;
Qu’importe mes hivers car mon cœur porte armure
Et il reste insensible à l’emprise du temps.
J’aime fermant les yeux la revoir les dimanches,
Se parfumant un peu et brosser ses cheveux,
Glisser dans un fourreau qui dessinait ses hanches
Elle était belle alors et ils étaient heureux.
La mélodie du vent m’apporte la fragrance
Qui retrace ma vie et mes rêves d’enfant.
Maman s’en est allée sans bruit, sans confidence
Rejoindre au point du jour tous ses bonheurs d’antan.
Margénye
Février 2013.
Le parfum des mamans est un ami fidèle
Ecoute le danser flou dans le bleu du soir.
Témoin de mon enfance il vole sur une aile
Et vient me câliner au nœud de mon mouchoir.
Dans le pli de son cou ou dans sa chevelure,
Il m’emmène très loin par-dessus mes printemps ;
Qu’importe mes hivers car mon cœur porte armure
Et il reste insensible à l’emprise du temps.
J’aime fermant les yeux la revoir les dimanches,
Se parfumant un peu et brosser ses cheveux,
Glisser dans un fourreau qui dessinait ses hanches
Elle était belle alors et ils étaient heureux.
La mélodie du vent m’apporte la fragrance
Qui retrace ma vie et mes rêves d’enfant.
Maman s’en est allée sans bruit, sans confidence
Rejoindre au point du jour tous ses bonheurs d’antan.
Margénye
Février 2013.