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Poème L'esquive

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13 Septembre 2020
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Un homme
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#1
A peine installé, j'ai été saisi
par son doux parfum venu me narguer ;
envoûté, j'ai longuement réfléchi
guettant le début des publicités.

Envahissant l'accoudoir rétréci
effleurant légèrement son poignet.
Dans la pénombre, soudain enhardis,
mes doigts ont alors osé se jeter.

Majeur, index jusqu'à l'annulaire
un a un, elle les a repoussés
sans attendre que baisse la lumière
mon quarante-quatre chercha son pied.

Ancrée à son siège, à la dérive
elle joue si habilement l'esquive.
Se dérobant, fuyant mes ogives
elle joue si habilement l'esquive.


A l'écran, deux acteurs jeunes et beaux
sans le savoir s'aimaient passionnément
avant le happy end, des petits mots
de ma bouche échappés maladroitement.

A son oreille, ils sonnaient si faux
qu'elle imposa un silence distant.
Je risquais alors le geste de trop
une main glissée sous son jupon blanc.

Contorsionniste, pliée, repliée,
vite relevée après l'heure et demi ;
et sur le trottoir elle m'a asséné...
Je préfère s'il te plaît qu'on reste amis.

Ancrée à son siège, à la dérive
elle joue si habilement l'esquive.
Se dérobant, fuyant mes ogives
elle joue si habilement l'esquive.
 
Inscrit
21 Octobre 2018
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Localité
France
Je suis
Une femme
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#2
A peine installé, j'ai été saisi
par son doux parfum venu me narguer ;
envoûté, j'ai longuement réfléchi
guettant le début des publicités.

Envahissant l'accoudoir rétréci
effleurant légèrement son poignet.
Dans la pénombre, soudain enhardis,
mes doigts ont alors osé se jeter.

Majeur, index jusqu'à l'annulaire
un a un, elle les a repoussés
sans attendre que baisse la lumière
mon quarante-quatre chercha son pied.

Ancrée à son siège, à la dérive
elle joue si habilement l'esquive.
Se dérobant, fuyant mes ogives
elle joue si habilement l'esquive.


A l'écran, deux acteurs jeunes et beaux
sans le savoir s'aimaient passionnément
avant le happy end, des petits mots
de ma bouche échappés maladroitement.

A son oreille, ils sonnaient si faux
qu'elle imposa un silence distant.
Je risquais alors le geste de trop
une main glissée sous son jupon blanc.

Contorsionniste, pliée, repliée,
vite relevée après l'heure et demi ;
et sur le trottoir elle m'a asséné...
Je préfère s'il te plaît qu'on reste amis.

Ancrée à son siège, à la dérive
elle joue si habilement l'esquive.
Se dérobant, fuyant mes ogives
elle joue si habilement l'esquive.
Très bien ecrit Marlon
Merci du partage
Je suis vraiment séduite
Amicalement
Gaby
 

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