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Un jour tu me diras sans me crier dessus
Que je n'avais pas tort de te tenir en laisse
A coup de paroles et de regards déçus
Jaloux comme j'étais de ta folle jeunesse
Un jour, mon cher trésor, à l'appel silencieux
De ton cœur assagi par la voix du temps mort.
Un jour enfin sans moi, un jour sous d'autres cieux
Un jour où la lourdeur diffuse dans ton corps.
Un jour de liberté, un jour de plénitude
Quand tout paraît si vain dans un monde insensé
Où même les miroirs pleurent de solitude
Sous la poussière des années entassées.
Légende ou réalité, mensonge ou prophétie,
Je ne te promets rien. Je ne fais que t'offrir
Un cadeau, je le sais, pas plus cher qu'un merci.
Mais un jour dans ta vie, il te faudra l'ouvrir.
Tant qu'il te restera une once de bon sens,
Garde-le dans un coin de ton esprit rebelle
Pour le jour où d'insolentes réminiscences
Viendront t'embrasser sans que tu les appelles
Ils viendront te trouver au hasard d'un jour triste,
Et feront naître en toi la peur mêlée de haine
Des mois et des années qui sans pitié insistent
Pour pendre à ton cou leurs vielles et lourdes chaînes.
Ce jour tu me diras et il sera bien tard
Combien tu aimerais que je sois toujours là
Pour te couver des bras, du cœur ou du regard
Quand au-dessus des toits ton ciel devient trop bas.
Que je n'avais pas tort de te tenir en laisse
A coup de paroles et de regards déçus
Jaloux comme j'étais de ta folle jeunesse
Un jour, mon cher trésor, à l'appel silencieux
De ton cœur assagi par la voix du temps mort.
Un jour enfin sans moi, un jour sous d'autres cieux
Un jour où la lourdeur diffuse dans ton corps.
Un jour de liberté, un jour de plénitude
Quand tout paraît si vain dans un monde insensé
Où même les miroirs pleurent de solitude
Sous la poussière des années entassées.
Légende ou réalité, mensonge ou prophétie,
Je ne te promets rien. Je ne fais que t'offrir
Un cadeau, je le sais, pas plus cher qu'un merci.
Mais un jour dans ta vie, il te faudra l'ouvrir.
Tant qu'il te restera une once de bon sens,
Garde-le dans un coin de ton esprit rebelle
Pour le jour où d'insolentes réminiscences
Viendront t'embrasser sans que tu les appelles
Ils viendront te trouver au hasard d'un jour triste,
Et feront naître en toi la peur mêlée de haine
Des mois et des années qui sans pitié insistent
Pour pendre à ton cou leurs vielles et lourdes chaînes.
Ce jour tu me diras et il sera bien tard
Combien tu aimerais que je sois toujours là
Pour te couver des bras, du cœur ou du regard
Quand au-dessus des toits ton ciel devient trop bas.