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Poème Ma France, ma Patrie !

Gonzague

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#1
Ma France, Ma Patrie !

Qu’il est beau le pays, celui où je suis né

Il a le goût, l’odeur et l’accent du terroir

Venez visiter, parcourir ses territoires

La France est une personne disait Michelet.

Art et artisanat, cultures et industries

Qu’il est doux de vivre dans un si beau pays

Que dire de la richesse de sa gastronomie

De ses reliefs, ses régions, de Paris !

Je suis français et j’en suis fier, ma patrie

C’est la France, celle du cœur et des grands esprits

J’ai grandi, vécu et aimé ce beau pays

Que de souvenirs et de joies, j’en suis ravi !

Je suis fier d'être gaulois, celte ou germain

Vercingétorix a combattu les romains

Mes lointains ancêtres ont bâti de leurs mains

Ce pays même à devenir gallo-romain.

Ma culture, c'est les trouvères, les troubadours

Chez le seigneur, les ménestrels chanter l'amour

Et à la cour, les gentes dames aux beaux atours

Les preux chevaliers venant porter secours.

Dans les tranchées, ce poilu tombé à Verdun

Mort pour la France, un héros né à Châteaudun

Donnant sa vie, paysan ou citadin

Fier d'être Français, ce n'est pas anodin.

La France, pays des belles lettres et beaux-arts

Toi qui étais pour beaucoup, l’élan culturel

L’esprit des lumières, es-tu dans le brouillard ?

Tu as tant changé sur tes aspects structurels.

Perdu ta splendeur et ta grandeur millénaires

Le pâle reflet de ton passé glorieux

Pas celui des faits de guerre, des mercenaires

De tout temps, mais de tes amours victorieux.

Ma France, tu es une femme à conquérir

Aux traits si délicats et au joli minois

J’ai pour toi tant de passion, à te chérir

Mon cœur sera toujours comblé, rempli de joie !

J'arrache la glaise de ce sol, les mains

Pleines de ce doux argile que je pétrie

Il me faut modeler un visage humain

Le tien mon Amour ! Ma France, ma patrie !









Je sens entre les doigts, tes profondes racines

Ancrées profondément au cœur de notre Terre

Je veux te donner vie, enlever les toxines

Pour que tu sois belle comme un ciel d'éther.

Ton regard illuminera le grand soleil

L'astre fera révérence à ta beauté

Sans égal, unique et à nul autre pareil

France ! Mon beau pays, tu as la primauté !

La terre ! Celle des labours et des labeurs

Des mains plongées dans le sol gras et des sueurs

Le terreau fertile de la vie campagnarde

De la ruralité que l'on dit franchouillarde.

La terre ! C'est la peau, c'est la chair et le sang

De la France, la force, vigueur d'un pur-sang

Celle qui nourrit tous les jours les habitants

De ce pays, le fruit des beaux jours de printemps.

C'est quand le soleil se lève à l'horizon

Que le paysan prépare les fenaisons

Et part semer le grain et cultiver les champs

Fourbu, il retourne chez lui au soir couchant.

Ô Chère patrie ! Il me coûte cet exil

Sur une autre terre, j'ai dû trouver asile

Emportant de ma France que des souvenirs

Et mon cœur se languit un jour d'y revenir

Ô pays de mon enfance ! A quand le retour ?

Quitter, fuir ces lieux sur les ailes d'un vautour

Que m'importe le temps, question de survie

Car jamais dans la vie, je ne fus asservi

Banni de mon logis, pour délit d'écriture

Le pire des crimes, être épris de culture

Heureux que la peine de mort soit abolie

Les gouvernants n'avaient en vue que le pouvoir

Que de tous les maux, étaient les mots, le savoir

Pauvre époque, le monde est atteint de folie !

Et toi ma France ! Es-tu tombée en décadence ?

Et vous français, sujets d'un Etat-providence

Êtes-vous captifs de la corne d’abondance ?

A vous voir ainsi dépendants, quelle évidence !

Où sont les penseurs, défenseurs de liberté

Qui est le prochain Hugo, a-t-il déserté ?

Où sont les nouveaux Zola pour dire J’accuse !

Reprenez le flambeau, vous n’avez pas d’excuses !

Car sommes-nous devenus un peuple de veaux

Zélotes du confort, simples et purs dévots

Retrouvez le bon sens et la force d’agir

Vous avez encore le temps de réagir !
 
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