Hors ligne
A l'aube du printemps
Comme un goût d'herbe sèche
Qui infuse mon âme
Engorgée d'un chagrin
Les mots sont si tranchants
Dans leur gaine de velours
à me parler d'amour
tout en me lacérant
Mais raison il y a
Sans doute à la blessure
Et le temps, seulement lui,
me reste pour guérir
D'une peine infinie
S'abattant sur mon cœur
Comme un oiseau de proie
Me déroutant encore
D'un chemin de lumière
Qui s'obscurcit soudain
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