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Poème Mon père

Victoria5983

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#1
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C’était mon père !

D'aussi loin, que je me souvienne,
les injures pleuvaient, diluviennes,
tu dissimulais ton chagrin.
mais tu l'as aimé ce vaurien!
était ce cela ses reproches:
moi d'une maman bien trop proche,
un fils mort né, un autre infirme,
d’après ma mémoire je confirme,
ceci dit vous étiez bien deux
à concevoir,...aux temps heureux!
Et moi au milieu je souffrais,
j'en avais marre d’être traité,
en singe savant qu'on exhibe,
alors, que de lâches diatribes,
consistaient , a vouloir prouver,
qu'il est difficile d'engendrer,
quelqu'un de sain et de parfait
quand on est soi même déjanté.
J’ai été témoin, malgré moi,
des conquêtes de mon papa,
ses "consultations" terminées,
des bonbons des livres il m'offrait,
Je ne disais rien à ma mère,
qui pleurait, des larmes amères,
n'ignorant rien de tout cela,
son seul réconfort c’était moi.
La petite fille sage, que j’étais,
en grandissant, du se forger,
une opinion, qui s’avéra,
être la bonne, hélas pour moi,
car quand sur ma mère il cognait,
entre eux deux, je m'interposais,
révoltée, par ce flot de haine,
je cachais, au monde ma peine,
prétextant de mauvaises chutes,
en vérité, j’étais en lutte,
contre un géniteur, sans scrupules,
qui, trop enfermé, dans sa bulle,
osait frapper, femme et enfant,
sans jamais confier, ses tourments.
Un psychiatre aurait pu l'aider,
mais c'est moi, qui suis en procès,
avec ma conscience, mon ego,
je n’étais pourtant qu'une ado,
qui plus tard a su pardonner,
mais n'arrive pas à oublier.
Car j'ai bien trop souvent rêvé,
de le tuer, l’émasculer,
moi la psychologue, ratée,
peux aujourd'hui vous raconter,
qu'un autre garçon aurait pu,
le calmer, mais je suis venue,
démultipliant son courroux,
il mettait son veto partout,
et c'est pour ça qu'à chaque fois,
que j'affirmais avoir le droit,
de me maquiller, me faire belle,
il m'inventait, laide et rebelle,
annihilant, toute coquetterie,
je ne devais, plaire qu'à lui,
lui gratter le dos, lui laver,
dans la bassine, ses beaux pieds,
et tout cela, sans rechigner,
une "sorte d'esclave" j’étais,
pendant les repas, il lisait,
à coté de lui il posait,
son journal, et il imposait.
le silence, le plus complet.
MAMAN est morte bien avant lui,
à cinquante deux ans et demi,
toute sa vie, elle a souffert,
sous le joug d'un amant? trop fier,
jugeant, que nous étions ses choses,
"l'homme propose, la femme dispose"
non ce ne fut pas , sa devise,
l'AMOUR, ne fut jamais de mise.
Loin de moi il refit sa vie,
quand malade je le revis,
encore vert, il me répondit,
"pas la peine d'appeler, tous les jours
tu sais que bientôt c'est mon tour".

Vic ...un jour de spleen de juin 2019....bientot 20 ans qu'il n'est plus là quant à MAMAN il y a + de 40 ans





























,


attendais,
 
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#3
Vraiment trop triste mais pourtant si réaliste. On vit ton poème et il donne le frisson
Tu es très courageuse d'avoir parlé de ton enfance.
Bonne soirée
Gaby
 

CLARI

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#4
Ton poème donne le frisson.
Encore un pervers narcissique à l'égo surdimensionné.
Ta croix est difficile à porter, même tant d'années après...
Je compatis, tu as été si courageuse.
J'espère que la suite de ta vie fut heureuse, tu l'as bien mérité.

Amitié affectueuse
 

marinette

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#6
Mon Dieu, que de souffrances ! Une enfance et adolescence gâchées...Impensables de tels sévices et pourtant combien d'enfants sont encore entre les mains de tel pervers
Le traumatisme est grand, il faut se reconstruire en pansant sa plaie jour après jour.


Je te souhaite beaucoup de bonheur à venir, Vic !
Gros bisous.
 

Victoria5983

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#7
Mon Dieu, que de souffrances ! Une enfance et adolescence gâchées...Impensables de tels sévices et pourtant combien d'enfants sont encore entre les mains de tel pervers
Le traumatisme est grand, il faut se reconstruire en pansant sa plaie jour après jour.


Je te souhaite beaucoup de bonheur à venir, Vic !
Gros bisous.
merci Marinette je pense aussi a ceux qui vivent encore "ça" de nos jours avec l’inceste en plus .....bises Vic
 

888ToM888

Poète confirmé
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15 Juin 2019
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#8
Très ému de ce poème témoignant de votre enfance. Vous pouvez relever la tête fièrement car vous avez fait preuve de beaucoup de force de caractère. Et votre présence sur ce site témoigne de votre sensibilité et votre amour à partager. A peu près tout l'inverse de votre père.
 
C

CARLAME

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#9
les mots me manquent pour exprimer ma compassion envers toi Vic que le passé a marquée au fer rouge !
écrit bouleversant !
J'ai moi-même était la proie d'un pervers narcissique, mais c’était pas mon père mais mon ex mari !!
on n'en revient pas indemne !
MERCI de nous avoir fait partager un moment de ta vie !
 

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troubadour

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#10
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C’était mon père !

D'aussi loin, que je me souvienne,
les injures pleuvaient, diluviennes,
tu dissimulais ton chagrin.
mais tu l'as aimé ce vaurien!
était ce cela ses reproches:
moi d'une maman bien trop proche,
un fils mort né, un autre infirme,
d’après ma mémoire je confirme,
ceci dit vous étiez bien deux
à concevoir,...aux temps heureux!
Et moi au milieu je souffrais,
j'en avais marre d’être traité,
en singe savant qu'on exhibe,
alors, que de lâches diatribes,
consistaient , a vouloir prouver,
qu'il est difficile d'engendrer,
quelqu'un de sain et de parfait
quand on est soi même déjanté.
J’ai été témoin, malgré moi,
des conquêtes de mon papa,
ses "consultations" terminées,
des bonbons des livres il m'offrait,
Je ne disais rien à ma mère,
qui pleurait, des larmes amères,
n'ignorant rien de tout cela,
son seul réconfort c’était moi.
La petite fille sage, que j’étais,
en grandissant, du se forger,
une opinion, qui s’avéra,
être la bonne, hélas pour moi,
car quand sur ma mère il cognait,
entre eux deux, je m'interposais,
révoltée, par ce flot de haine,
je cachais, au monde ma peine,
prétextant de mauvaises chutes,
en vérité, j’étais en lutte,
contre un géniteur, sans scrupules,
qui, trop enfermé, dans sa bulle,
osait frapper, femme et enfant,
sans jamais confier, ses tourments.
Un psychiatre aurait pu l'aider,
mais c'est moi, qui suis en procès,
avec ma conscience, mon ego,
je n’étais pourtant qu'une ado,
qui plus tard a su pardonner,
mais n'arrive pas à oublier.
Car j'ai bien trop souvent rêvé,
de le tuer, l’émasculer,
moi la psychologue, ratée,
peux aujourd'hui vous raconter,
qu'un autre garçon aurait pu,
le calmer, mais je suis venue,
démultipliant son courroux,
il mettait son veto partout,
et c'est pour ça qu'à chaque fois,
que j'affirmais avoir le droit,
de me maquiller, me faire belle,
il m'inventait, laide et rebelle,
annihilant, toute coquetterie,
je ne devais, plaire qu'à lui,
lui gratter le dos, lui laver,
dans la bassine, ses beaux pieds,
et tout cela, sans rechigner,
une "sorte d'esclave" j’étais,
pendant les repas, il lisait,
à coté de lui il posait,
son journal, et il imposait.
le silence, le plus complet.
MAMAN est morte bien avant lui,
à cinquante deux ans et demi,
toute sa vie, elle a souffert,
sous le joug d'un amant? trop fier,
jugeant, que nous étions ses choses,
"l'homme propose, la femme dispose"
non ce ne fut pas , sa devise,
l'AMOUR, ne fut jamais de mise.
Loin de moi il refit sa vie,
quand malade je le revis,
encore vert, il me répondit,
"pas la peine d'appeler, tous les jours
tu sais que bientôt c'est mon tour".

Vic ...un jour de spleen de juin 2019....bientot 20 ans qu'il n'est plus là quant à MAMAN il y a + de 40 ans





























,


attendais,
Mon amie,j'allais presque dire mon enfant,moi qui a que des garçons,certes vous avez eu une enfance difficile avec ce père qui est à plaindre que de blâmer ,ce père qui sans le moindre doute à goûter aux pires châtiments durant son enfance ...Mais je suis sûr et certain qu'au fond il vous aime,mais sachez Vic que certaines personnes ne peuvent pas montrer ou dire je t'aime,approchez pour je puisse vous embrassez mouaaaaaaah! Bon parfum:LOL::ROFLMAO:
 

loulette

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#11
UNE PAGE DIFFICILE A TOURNER....On se demande une fois adulte, comment des parents,un père en l'occurence ,puisse agir ainsi!j'ai longtemps pensé que tous les enfants étaient comme mes frères et moi...Des enfants voulus et aimés!En grandissant je me suis rendu compte qu'il n'en était rien;Je crois que ça a toujours existé,l'amour s'émousse,les difficultés de la vie, l'alcoolisme,et ce "sacro saint "PEREqui détient tous les droits .... de "cuissage....en particulier!Que de fois as tu eu envie de le supprimer pour proteger ta maman!Comme cette pensée semble normale!a l'époque les femmes subissaient,le divorce ce n'etait pas a l'ordre du jour!J'espère Vic, que ce moment de cafard ne durera pas!Tu es forte,et j'espère de tout coeur que les années a venir seront heureuses; gros bisouslesyeuxdelamour
 

Victoria5983

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UNE PAGE DIFFICILE A TOURNER....On se demande une fois adulte, comment des parents,un père en l'occurence ,puisse agir ainsi!j'ai longtemps pensé que tous les enfants étaient comme mes frères et moi...Des enfants voulus et aimés!En grandissant je me suis rendu compte qu'il n'en était rien;Je crois que ça a toujours existé,l'amour s'émousse,les difficultés de la vie, l'alcoolisme,et ce "sacro saint "PEREqui détient tous les droits .... de "cuissage....en particulier!Que de fois as tu eu envie de le supprimer pour proteger ta maman!Comme cette pensée semble normale!a l'époque les femmes subissaient,le divorce ce n'etait pas a l'ordre du jour!J'espère Vic, que ce moment de cafard ne durera pas!Tu es forte,et j'espère de tout coeur que les années a venir seront heureuses; gros bisouslesyeuxdelamour
merci Loulette.....je n’étais pas bien hier j'ai confié à l’écriture, un gros bout de vie...... le bout suivant fut assez chaotique je l'avoue..... il fut un temps je haïssais les hommes ...un mariage rapide pour échapper a cette vie familiale en ayant connu 6 mois mon ex ...et depuis 25 ans un compagnon au top .....vous savez tout ...bisous
 

Victoria5983

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Mon amie,j'allais presque dire mon enfant,moi qui a que des garçons,certes vous avez eu une enfance difficile avec ce père qui est à plaindre que de blâmer ,ce père qui sans le moindre doute à goûter aux pires châtiments durant son enfance ...Mais je suis sûr et certain qu'au fond il vous aime,mais sachez Vic que certaines personnes ne peuvent pas montrer ou dire je t'aime,approchez pour je puisse vous embrassez mouaaaaaaah! Bon parfum:LOL::ROFLMAO:
merci mais mon père était fils unique et il en a fait voir de toutes les couleurs à ses parents alors qu'il était un petit roi chez lui ....son enfance a été heureuse si il a une excuse la seule possible c'est d'avoir eu un enfant handicapé ....(ref à mon frère) j'aurai de quoi écrire un livre sur ma vie mais je préfère la poésie ....à bientôt Troubadour
 

Victoria5983

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Très ému de ce poème témoignant de votre enfance. Vous pouvez relever la tête fièrement car vous avez fait preuve de beaucoup de force de caractère. Et votre présence sur ce site témoigne de votre sensibilité et votre amour à partager. A peu près tout l'inverse de votre père.
Merci a vous d’être venu me lire ....une confession qui soulage je vais mieux aujourd'hui il est bon de "parler" de......dans mon cas d’écrire ses souffrances...je vous lis aussi très bientôt amitiés Vic
 

o

Maître poète
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#18
Chère Vic

Je me tourne vers toi car il m'est difficile d'écrire un message : je me vois en ce poème hélas.

Je te tends la main de la tendresse, chère Vic

Bien à toi

Rose attristée mais un peu contente de pouvoir t'épauler
 

astree84

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C’était mon père !

D'aussi loin, que je me souvienne,
les injures pleuvaient, diluviennes,
tu dissimulais ton chagrin.
mais tu l'as aimé ce vaurien!
était ce cela ses reproches:
moi d'une maman bien trop proche,
un fils mort né, un autre infirme,
d’après ma mémoire je confirme,
ceci dit vous étiez bien deux
à concevoir,...aux temps heureux!
Et moi au milieu je souffrais,
j'en avais marre d’être traité,
en singe savant qu'on exhibe,
alors, que de lâches diatribes,
consistaient , a vouloir prouver,
qu'il est difficile d'engendrer,
quelqu'un de sain et de parfait
quand on est soi même déjanté.
J’ai été témoin, malgré moi,
des conquêtes de mon papa,
ses "consultations" terminées,
des bonbons des livres il m'offrait,
Je ne disais rien à ma mère,
qui pleurait, des larmes amères,
n'ignorant rien de tout cela,
son seul réconfort c’était moi.
La petite fille sage, que j’étais,
en grandissant, du se forger,
une opinion, qui s’avéra,
être la bonne, hélas pour moi,
car quand sur ma mère il cognait,
entre eux deux, je m'interposais,
révoltée, par ce flot de haine,
je cachais, au monde ma peine,
prétextant de mauvaises chutes,
en vérité, j’étais en lutte,
contre un géniteur, sans scrupules,
qui, trop enfermé, dans sa bulle,
osait frapper, femme et enfant,
sans jamais confier, ses tourments.
Un psychiatre aurait pu l'aider,
mais c'est moi, qui suis en procès,
avec ma conscience, mon ego,
je n’étais pourtant qu'une ado,
qui plus tard a su pardonner,
mais n'arrive pas à oublier.
Car j'ai bien trop souvent rêvé,
de le tuer, l’émasculer,
moi la psychologue, ratée,
peux aujourd'hui vous raconter,
qu'un autre garçon aurait pu,
le calmer, mais je suis venue,
démultipliant son courroux,
il mettait son veto partout,
et c'est pour ça qu'à chaque fois,
que j'affirmais avoir le droit,
de me maquiller, me faire belle,
il m'inventait, laide et rebelle,
annihilant, toute coquetterie,
je ne devais, plaire qu'à lui,
lui gratter le dos, lui laver,
dans la bassine, ses beaux pieds,
et tout cela, sans rechigner,
une "sorte d'esclave" j’étais,
pendant les repas, il lisait,
à coté de lui il posait,
son journal, et il imposait.
le silence, le plus complet.
MAMAN est morte bien avant lui,
à cinquante deux ans et demi,
toute sa vie, elle a souffert,
sous le joug d'un amant? trop fier,
jugeant, que nous étions ses choses,
"l'homme propose, la femme dispose"
non ce ne fut pas , sa devise,
l'AMOUR, ne fut jamais de mise.
Loin de moi il refit sa vie,
quand malade je le revis,
encore vert, il me répondit,
"pas la peine d'appeler, tous les jours
tu sais que bientôt c'est mon tour".

Vic ...un jour de spleen de juin 2019....bientot 20 ans qu'il n'est plus là quant à MAMAN il y a + de 40 ans





























,

attendais,
pauvre petite chose, devoir devenir adulte bien avant l'heure, alors qu'on a même pas eu le droit d'avoir une enfance normale et heureuse! cela ma glace le coeur de me mettre à la place de cette petite Victoria,
endosser la souffrance de sa maman, et la sienne, c'est terrible, je voudrais dire tant de choses, mais ce ne seraient que des paroles, aujourd'hui, il faut regarder devant vous, sourire à la vie, qui je suis certaine vous sourie aussi, cette souffrance est derrière vous, même si le souvenir reste présent, prenez-le comme une terrible leçon que la vie vous a donné, peut-être pour vous apprendre le prix du bonheur, la nécéssité d'être prudente dans votre vie , pour ne pas revivre la même histoire! je vous souhaite de tout mon coeur, un immense bonheur pour les années à venir!
Emie
 

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