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Nous nous retrouverons un jour

Ravel

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#1
poésie écrite pendant son coma!


Nous nous retrouverons un jour​


Je n’attends plus hélas de très bonnes nouvelles​

De toi ma grande sœur qui m’a tenu la main.​

J’ai fait mes premiers pas à tes robes si belles​

Ta voix me rassurait, teintée d’un rire sain.​


Les années ont passé, sans tambour ni trompette​

Sont venues doucement confidences et peurs​

Tu étais toujours là pour suivre mes conquêtes​

Me prêter ton mouchoir pour aller voir ailleurs.​


Mais mon vrai grand chagrin c’est l’amour de mon père​

Que la vie sans égard m’a arrachée un jour.​

Je n’avais que treize ans, et tu fus la première​

A calmer ma douleur, tu vins à mon secours.​


Pour tous ces souvenirs pour cette enfance heureuse​

Laissez la donc partir, en paix et dignement.​

Arrêtez la machine car c’est une menteuse,​

Elle donne l’espoir, je sais qu’elle nous ment !​


Vous tous, les gens d’en haut, au matin qui embaume,​

Prenez-la par la main pour l’ultime parcours ;​

Chantez-lui un refrain où l’avenir de l’homme​

Est la femme bien sûr, et cela pour toujours.​


« C’est un petit clin d’œil à Jean Ferrat son idole » !​


Nany à sa sœur-mère, Lulu Août 2021.​










 
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#4
poésie écrite pendant son coma!


Nous nous retrouverons un jour​


Je n’attends plus hélas de très bonnes nouvelles​

De toi ma grande sœur qui m’a tenu la main.​

J’ai fait mes premiers pas à tes robes si belles​

Ta voix me rassurait, teintée d’un rire sain.​


Les années ont passé, sans tambour ni trompette​

Sont venues doucement confidences et peurs​

Tu étais toujours là pour suivre mes conquêtes​

Me prêter ton mouchoir pour aller voir ailleurs.​


Mais mon vrai grand chagrin c’est l’amour de mon père​

Que la vie sans égard m’a arrachée un jour.​

Je n’avais que treize ans, et tu fus la première​

A calmer ma douleur, tu vins à mon secours.​


Pour tous ces souvenirs pour cette enfance heureuse​

Laissez la donc partir, en paix et dignement.​

Arrêtez la machine car c’est une menteuse,​

Elle donne l’espoir, je sais qu’elle nous ment !​


Vous tous, les gens d’en haut, au matin qui embaume,​

Prenez-la par la main pour l’ultime parcours ;​

Chantez-lui un refrain où l’avenir de l’homme​

Est la femme bien sûr, et cela pour toujours.​


« C’est un petit clin d’œil à Jean Ferrat son idole » !​


Nany à sa sœur-mère, Lulu Août 2021.​










La souffrance d'un départ proche très bien ecrite
Gaby
 
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