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Etat d'âme Ode à la feuille blanche

Bonois

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#1
Ode à la feuille blanche

Immense
La feuille me dévisage
Me scrute
Opulent paysage
Égocentrique
Silence

Corps étendu
Posture de reine
Chemins abrupts
Fantasmagoriques
J’adore ce qui ne se voit pas
Ce qui se devine à peine
Le sol se dérobe
Sous les pas
Du veilleur de l’aube

Puis un soleil narcissique
Est ostensiblement venu
Éclairer la feuille blanche
Exquis sortilège
C’est ta lascive hanche
Nue dans son arrogance
Où viennent les rossignols
Picorer mes paroles
Étourdiment perdues
Savoureux sacrilège
Nouvelle musique
Entre tes cils
Déjà dansent
Les fleurs d’avril…


A*Bonois
Vitrolles, le 27 mars 2020
 
Dernière édition:

Moïse Wolff

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#2
Bonjour Bonois,

Voici une feuille blanche bien remplie !
Une feuille qui s'offre aux pensées du poète,
elle ondule presque sous la lumière de l'aube
qui la caresse de ses rayons, lui donne une âme.
Un demi sommeil entre réalité et lisère du rêve.

Moïse
 

Moïse Wolff

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#3
Salut bonois, je ne vois pas la feuille blanche comme une surface égocentrique, elle peut être une fenêtre sur soi mais elle ouvre sur l'universel, je trouve, du coup je ne suis pas très d'accord avec ton joli poème, sourire
Ce qui compte c'est l'ouverture de la porte sur d'autres chemins :)
Et puis, Bonois écrit ce qu'il a envie avec ses propres ressentis.
 

Moïse Wolff

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#4
Salut Mo, t'as cru que je faisais une James, rire, je partage juste mon point de vue différent sur cette page blanche qui n'est qu'une porte vers l'intérieur de soi qui mène à l'extérieur, sourire...
Je ne crois rien du tout petit scarabée, j'observe avec discernement. Tu as raison de donner ton point de vue,
mais l'approche doit se faire sur la pointe des pieds :cool: joli ton chapeau
 
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Bonois

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#5
Bonjour Bonois,

Voici une feuille blanche bien remplie !
Une feuille qui s'offre aux pensées du poète,
elle ondule presque sous la lumière de l'aube
qui la caresse de ses rayons, lui donne une âme.
Un demi sommeil entre réalité et lisère du rêve.

Moïse
 

Bonois

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#7
Salut bonois, je ne vois pas la feuille blanche comme une surface égocentrique, elle peut être une fenêtre sur soi mais elle ouvre sur l'universel, je trouve, du coup je ne suis pas très d'accord avec ton joli poème, sourire
 

Bonois

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#8
Égocentrique parce qu’elle reste blanche au désert de mes mots.
Ceci dit, c’est un ressenti personnel qui ne s’explique pas et ne justifie pas, c’est mon empreinte influencée par le surréalisme et je n’y peux rien, question de sensibilité.
Il y aura autant d’interprétations que de lectures que je comprends et respecte, comme pour les goûts et les couleurs.
A* Bonois
Amitiés
 
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#9
Ode à la feuille blanche

Immense
La feuille me dévisage
Me scrute
Opulent paysage
Égocentrique
Silence

Corps étendu
Posture de reine
Chemins abrupts
Fantasmagoriques
J’adore ce qui ne se voit pas
Ce qui se devine à peine
Le sol se dérobe
Sous les pas
Du veilleur de l’aube

Puis un soleil narcissique
Est ostensiblement venu
Éclairer la feuille blanche
Exquis sortilège
C’est ta lascive hanche
Nue dans son arrogance
Où viennent les rossignols
Picorer mes paroles
Étourdiment perdues
Savoureux sacrilège
Nouvelle musique
Entre tes cils
Déjà dansent
Les fleurs d’avril…


A*Bonois
Vitrolles, le 27 mars 2020
Ce poème me fait songer à l'homme aux semelles de vent autrement dit Rimbaud. Il y a chez toi comme une sorcellerie évocatoire comme chez rimbe ce sont ses termes d'ailleurs que jemprunte.
Amicalement, J Lou
Merci
 
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