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Poème Peintres

Gonzague

Grand poète
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Nord et Dordogne
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#1
Courbet, Le Désespéré !

Je suis pris de vertige, subjugué, troublé
Par la forte intensité de cet autoportrait
De cette œuvre de jeunesse, du peintre Courbet
Fasciné par l’éclat, la beauté de ses traits.
Visage angoissé, de grands yeux au regard noir
Cet effet de clair-obscur accentue l’aspect
Ce sentiment, profond gouffre de désespoir
Comment l’interpréter, je reste circonspect.
M’interroge sur ma propre vie, mon destin
Je sens sur moi, ces bras repliés et ces mains
Qui m’enserrent, j’ai envie de fuir, par instinct
Je reste là, ému, par son côté humain !


Le Caravage

Un clair-obscur, un jeu d'ombre et de lumière
Envahit les œuvres de ce peintre maudit
Prompt à la bagarre et aux coups de rapière
En vrai génie, sa vie fut une tragédie !
Peignant, il juxtapose les couleurs saturées
Évitant les tons purs, brillants, trop lumineux
Alliant teintes claires et d'autres plus foncées
Un tableau, Méduse ! Un sujet audacieux !
Ne regardez pas cette toile, pétrifié
Vous en serez ! Transformé en tas de pierre
Pour cheveux, des serpents, tête décapitée
Un saisissant ouvrage entre ombre et lumière !


Paul Gauguin

Heureux qui comme Gauguin, fit de beaux tableaux
En marginal, tu as fui vers la Polynésie
Vécu parmi les habitants de Tahiti
Et peint le charme des nymphes, aux corps si beaux.
Tu voulais vivre, d'extase, de calme et d'art
T'échapper de la folie, d'être libre enfin
Vers les îles Marquises et sentir leurs parfums
Tu as fait des toiles à la gloire des beaux-arts.
Portraits de couples de femmes, quelquefois nues
Sur leurs visages, on ressent la mélancolie
La douceur du temps qui passe, du paradis
Perdu, belles tahitiennes, aux seins charnus.


Monet, Nymphéas

Un jardin de fleurs, un bassin de nénuphars
Attirent mon regard, au centre de l’étang
Je sens Monet ! Tes touches de couleur, ce fard
Bleuté, qui emplit mon cœur, d’un charme d’antan !
Contemplant les reflets à la surface de l’eau
Prêt à m’égarer par la beauté des nymphéas
Je plonge dans ces tableaux, comme dans les flots
D’un paysage lumineux, aux doux éclats.
Tout me pousse à la songerie, la rêverie
J’entends le calme et le silence estival
Le temps s’écoule, serein je suis, galerie
De sensations, pour ce spectacle floral !


 
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