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Pense à moi, reste chez toi…
(Dixit le corona virus ou virus à couronne)
Pense à moi
Reste chez toi
C’est le slogan d’aujourd’hui
Barbare et inhumain
Églantine mon amie
Je reste moi
Et je pense à toi
Comme on tend les mains
À une émotion qui se lève
Oubliée dans un rêve
Ou peut-être un jardin
Irrigué de ma folie
L’eau
Évaporée en mots
Toutes ces gouttelettes au vent
Plus nombreuses que les étoiles
Qui chantent sur les pétales
De roses et sur les corps comburants
À l’incendie voués
Leur voix s’est enrouée
Phréatique frissonnement
On m’a dit « l’eau c’est la vie »
Panique du serment trahi
Promesse bafouée
Elle est devenue pernicieuse
Seule la joie
De vivre et d’aimer
Doit être contagieuse
Encore la nuit
Au fond des yeux rougis
Où brille la flamme de la foi
Et je comprends la peur
Des amandiers en fleurs
Certes
Ce temps est une porte ouverte
À qui ne peut sortir
Rien n’empêche la pensée de partir
À la rencontre d’une autre lumière
Confinée dans le silence
D’un masque de chimère
À chacun son petit enfer
À chacun son grand paradis
Ce temps est long
Qui fige le présent
Du monde en confusion de sens
Je n’ai jamais douté des lilas
C’est pour cela que je vis
Un peu pour la vague qui se noie
Pour fissurer le mur de l’absence
À coups de prières
Et défier l’invisible Mal
Jusqu’au retour des cigales
Jusqu’au doré été des fruits
Et de l’espérance
Pour la muse endormie
Pour tout ce qui est toi
Dire que je serais toujours là…
…Poésie !
A* Bonois
Berre-l’Étang et Vitrolles
22-23 mars 2020
« L'espérance est le sommeil de ceux qui sont éveillés. »
Citation de Alcuin ; Les maximes et pensées morales - IXe s. après J.-C
(Dixit le corona virus ou virus à couronne)
Pense à moi
Reste chez toi
C’est le slogan d’aujourd’hui
Barbare et inhumain
Églantine mon amie
Je reste moi
Et je pense à toi
Comme on tend les mains
À une émotion qui se lève
Oubliée dans un rêve
Ou peut-être un jardin
Irrigué de ma folie
L’eau
Évaporée en mots
Toutes ces gouttelettes au vent
Plus nombreuses que les étoiles
Qui chantent sur les pétales
De roses et sur les corps comburants
À l’incendie voués
Leur voix s’est enrouée
Phréatique frissonnement
On m’a dit « l’eau c’est la vie »
Panique du serment trahi
Promesse bafouée
Elle est devenue pernicieuse
Seule la joie
De vivre et d’aimer
Doit être contagieuse
Encore la nuit
Au fond des yeux rougis
Où brille la flamme de la foi
Et je comprends la peur
Des amandiers en fleurs
Certes
Ce temps est une porte ouverte
À qui ne peut sortir
Rien n’empêche la pensée de partir
À la rencontre d’une autre lumière
Confinée dans le silence
D’un masque de chimère
À chacun son petit enfer
À chacun son grand paradis
Ce temps est long
Qui fige le présent
Du monde en confusion de sens
Je n’ai jamais douté des lilas
C’est pour cela que je vis
Un peu pour la vague qui se noie
Pour fissurer le mur de l’absence
À coups de prières
Et défier l’invisible Mal
Jusqu’au retour des cigales
Jusqu’au doré été des fruits
Et de l’espérance
Pour la muse endormie
Pour tout ce qui est toi
Dire que je serais toujours là…
…Poésie !
A* Bonois
Berre-l’Étang et Vitrolles
22-23 mars 2020
« L'espérance est le sommeil de ceux qui sont éveillés. »
Citation de Alcuin ; Les maximes et pensées morales - IXe s. après J.-C
